Geneanet > Rechercher > Rechercher dans les archives et documents > Parcours Géographique > France > Paris > Paris
Relevés collaboratifs
Liasses judiciaires
Paris, Paris, France Période : 1855 - 1855
Mise en ligne : 16 sept. 2022
Mise en ligne : 16 sept. 2022
FICHIER 2A3b - FICHIER DU PROCES DES OUVRIERS DU BRONZE EN 1855
Ce relevé a été réalisé par l'association Eclat de Bois. Merci de soutenir son action. Fichier réalisé à partir de la Gazette des Tribunaux, Journal de jurisprudence et des débats judiciaires, 19 août 1855 et aussi de l'audition des témoins audit procès portant sur les grèves concernant l'utilisation de la fécule de pomme de terre en lieu et ... (Voir plus) Ce relevé a été réalisé par l'association Eclat de Bois. Merci de soutenir son action. Fichier réalisé à partir de la Gazette des Tribunaux, Journal de jurisprudence et des débats judiciaires, 19 août 1855 et aussi de l'audition des témoins audit procès portant sur les grèves concernant l'utilisation de la fécule de pomme de terre en lieu et place du poussier. Travail de recherche réalisé à l'origine par feu Gilbert BARREAU, notre fichier 6C44 (faits divers) poursuivi par Henry PASSADE SAINT-AUNIS avec l'aide de Elisabeth LEBON. (Voir moins)
Déposé par eclatdebois - Participez aux Projets Collaboratifs
Licence CC-BY-NC-SA 2.0 Creative Commons
Licence CC-BY-NC-SA 2.0 Creative Commons
Ce relevé a été réalisé par l'association Eclat de Bois. Merci de soutenir son action. Fichier réalisé à partir de la Gazette des Tribunaux, Journal de jurisprudence et des débats judiciaires, 19 août 1855 et aussi de l'audition des témoins audit procès portant sur les grèves concernant l'utilisation de la fécule de pomme de terre en lieu et ... (Voir plus) Ce relevé a été réalisé par l'association Eclat de Bois. Merci de soutenir son action. Fichier réalisé à partir de la Gazette des Tribunaux, Journal de jurisprudence et des débats judiciaires, 19 août 1855 et aussi de l'audition des témoins audit procès portant sur les grèves concernant l'utilisation de la fécule de pomme de terre en lieu et place du poussier. Travail de recherche réalisé à l'origine par feu Gilbert BARREAU, notre fichier 6C44 (faits divers) poursuivi par Henry PASSADE SAINT-AUNIS avec l'aide de Elisabeth LEBON. (Voir moins)
Déposé par eclatdebois - Participez aux Projets Collaboratifs
Licence CC-BY-NC-SA 2.0 Creative Commons
Licence CC-BY-NC-SA 2.0 Creative Commons
Voir aussi
- Dans la même commune :
Tous les relevés de Paris
101 actes
- NomBOYER NProfessionOuvrier fondeur en cuivreDescription de l'acte et personnes citéesCité lors du procès du 19/08/1855 des 61 ouvriers fondeurs faisant suite aux grèves demandant le remplacement du poussier par la fécule (de pommes de terre).NoteL'âge n'est pas précisé. Se reporter à FLEURY Jean Baptiste (et non FIEURET N ) le 19/08/1855Cote / SourceGazette des tribunaux et audition des témoins 19/08/1855/LEBON Elizabeth/BARREAU Gilbert/PASSADE SAINT-AUNIS HenryCode fichier2A3b
- NomBRESSON Jean BaptisteProfessionOuvrier fondeurAdresse domicile ou atelierDemeurant à Paris (sans précision)Description de l'acte et personnes citéesCité lors du procès du 19/08/1855 des 61 ouvriers fondeurs faisant suite aux grèves demandant le remplacement du poussier par la fécule (de pommes de terre) et cité en complément de notre fichier 6C44 (les faits divers). Il est condamné à 15 jours de prison et à 16 francs d'amende.Cote / SourceGazette des tribunaux et audition des témoins 19/08/1855/LEBON Elizabeth/BARREAU Gilbert/PASSADE SAINT-AUNIS HenryCode fichier2A3b
- NomBRYARD ou BRIARD Emile AlfredProfessionOuvrier fondeurAdresse domicile ou atelierDemeurant à Paris (sans précision)Description de l'acte et personnes citéesCité lors du procès du 19/08/1855 des 61 ouvriers fondeurs faisant suite aux grèves demandant le remplacement du poussier par la fécule (de pommes de terre) et cité en complément de notre fichier 6C44 (les faits divers). Il est condamné à 15 jours de prison et à 16 francs d'amende.NoteIl est âgé de 20 ans.Cote / SourceGazette des tribunaux et audition des témoins 19/08/1855/LEBON Elizabeth/BARREAU Gilbert/PASSADE SAINT-AUNIS HenryCode fichier2A3b
- NomCAYLAR (Jean Paul ?)ProfessionPatron fondeur (en cuivre ?)NoteSe reporter à JUIN Alexandre, ouvrier fondeur (référencé) le 19/08/1855Cote / SourceGazette des tribunaux et audition des témoins 19/08/1855/LEBON Elizabeth/BARREAU Gilbert/PASSADE SAINT-AUNIS HenryCode fichier2A3b
- NomCHAVARRAS NProfessionFondeur en bronzeAdresse domicile ou atelierDemeurant à Paris (sans précision)Description de l'acte et personnes citéesCité lors du procès du 19/08/1855 des 61 ouvriers fondeurs faisant suite aux grèves demandant le remplacement du poussier par la fécule (de pommes de terre) et lors de l'audition de ce dernier a déclaré : avoir employé de la fécule en 1853 puis a été obligé de revenir au poussier en 1854 car la fécule ne convenait pas à mon travail. Du coup a reçu une grève de 5 à 6 semaines. Puis dernièrement encore une grève de quelques jours, actuellement arrêtée, tous les ouvriers sont revenus au travail. Dit que chaque ouvrier s'est vu obligé de verser 1 ... (Voir plus) Cité lors du procès du 19/08/1855 des 61 ouvriers fondeurs faisant suite aux grèves demandant le remplacement du poussier par la fécule (de pommes de terre) et lors de l'audition de ce dernier a déclaré : avoir employé de la fécule en 1853 puis a été obligé de revenir au poussier en 1854 car la fécule ne convenait pas à mon travail. Du coup a reçu une grève de 5 à 6 semaines. Puis dernièrement encore une grève de quelques jours, actuellement arrêtée, tous les ouvriers sont revenus au travail. Dit que chaque ouvrier s'est vu obligé de verser 1 franc par semaine à GARCONNET Philippe (et peut-être à d'autres). ORBAN André Nicolas était aussi ouvrier, mais ne travaillait qu'à ses pièces, n'a jamais fait grève. Le 26 juin dernier mes ouvriers ont fait une pétition. J'ai appelé le commissaire de police, qui est venu et a saisi la pétition avant qu'elle ne fut signée, au grand plaisir de tous mes ouvriers. (Voir moins)NoteSe reporter à LAMBERT Alphonse César (l'aîné) le 19/08/1855Cote / SourceGazette des tribunaux et audition des témoins 19/08/1855/LEBON Elizabeth/BARREAU Gilbert/PASSADE SAINT-AUNIS HenryCode fichier2A3b
- NomCHEMIN Gustave JosephProfessionOuvrier fondeurAdresse domicile ou atelierDemeurant à Paris (sans précision)Description de l'acte et personnes citéesCité lors du procès du 19/08/1855 des 61 ouvriers fondeurs faisant suite aux grèves demandant le remplacement du poussier par la fécule (de pommes de terre) et cité en complément de notre fichier 6C44 (les faits divers). Il est condamné à 15 jours de prison et à 16 francs d'amende.NoteIl est âgé de 23 ansCote / SourceGazette des tribunaux et audition des témoins 19/08/1855/LEBON Elizabeth/BARREAU Gilbert/PASSADE SAINT-AUNIS HenryCode fichier2A3b
- NomCHENAY Louis ThéodoreProfessionOuvrier fondeurAdresse domicile ou atelierDemeurant à Paris (sans précision)Description de l'acte et personnes citéesCité lors du procès du 19/08/1855 des 61 ouvriers fondeurs faisant suite aux grèves demandant le remplacement du poussier par la fécule (de pommes de terre).NoteIl est âgé de 21 ans. Se reporter aussi à CHICOT N ouvrier fondeur (référencé) le 19/08/1855.Cote / SourceGazette des tribunaux et audition des témoins 19/08/1855/LEBON Elizabeth/BARREAU Gilbert/PASSADE SAINT-AUNIS HenryCode fichier2A3b
- NomCHESY NProfessionOuvrier fondeurAdresse domicile ou atelierDemeurant à Paris (sans précision)Description de l'acte et personnes citéesCité lors du procès du 19/08/1855 des 61 ouvriers fondeurs faisant suite aux grèves demandant le remplacement du poussier par la fécule (de pommes de terre) et cité en complément de notre fichier 6C44 (les faits divers). Il est condamné à 15 jours de prison et à 16 francs d'amende.Cote / SourceGazette des tribunaux et audition des témoins 19/08/1855/LEBON Elizabeth/BARREAU Gilbert/PASSADE SAINT-AUNIS HenryCode fichier2A3b
- NomCHEVALIER NProfessionProfesseur à l'Ecole de Chimie et membre du Conseil de SalubritéAdresse domicile ou atelierDemeurant à Paris (sans précision)Description de l'acte et personnes citéesCité lors des auditions suite à la grève des ouvriers fondeurs devant le tribunal le 19/08/1855. A mené une étude sur cette question à la tête d'une commission formée par le ministre de l'agriculture et du commerce. A assisté à une réunion de mouleurs. Il répond que ce sont les produits d'art qui peuvent résoudre la question et non un homme de la science théorique. La fécule ne donne pas des résultats sûrs. Il y a de grandes difficultés à l'employer. A été frappé des défectuosités qu'on lui a fait observer sur des objets moulés à la fécule, et a ... (Voir plus) Cité lors des auditions suite à la grève des ouvriers fondeurs devant le tribunal le 19/08/1855. A mené une étude sur cette question à la tête d'une commission formée par le ministre de l'agriculture et du commerce. A assisté à une réunion de mouleurs. Il répond que ce sont les produits d'art qui peuvent résoudre la question et non un homme de la science théorique. La fécule ne donne pas des résultats sûrs. Il y a de grandes difficultés à l'employer. A été frappé des défectuosités qu'on lui a fait observer sur des objets moulés à la fécule, et a parfaitement compris la résistance des fabricants. S'étonne qu'on mette en avant l'insalubrité du poussier de charbon. Il y a des ouvriers d'autres spécialités qui en usent et ne s'en portent pas plus mal. Les charbonniers par exemple qui à Paris vivent dans des trous au milieu d'un nuage perpétuel de poussière de charbon et en sont continuellement couverts. Or ils se portent tout aussi bien que les ouvriers des autres professions. Certes être noirci est un inconvénient, et on conçoit que beaucoup d'hommes répugnent à prendre une profession qui change les blanc en nègres mais pas de danger réel pour la santé (Voir moins)Cote / SourceGazette des tribunaux et audition des témoins 19/08/1855/LEBON Elizabeth/BARREAU Gilbert/PASSADE SAINT-AUNIS HenryCode fichier2A3b
- NomCHEVALIER N (suite)ProfessionProfesseur à l'Ecole de Chimie et membre du Conseil de SalubritéAdresse domicile ou atelierDemeurant à Paris (sans précision)Description de l'acte et personnes citéesLes ouvriers n'ont pas observé qu'ils étaient plus malades mais ont répété ce qu'on leur a dit. A déjà fait deux études sanitaires des ouvriers du cuivre. A constaté des maladies dans les ateliers mal aérés mais même dans les ateliers convenables, il n'y a pas que la poussière de charbon qui puisse agir sur la santé, il y a les vapeurs métalliques par exemple mais pas le charbon pris isolément. Cependant se refuse à énoncer cette opinion de manière absolue, puisque toutes les professions engendrent leurs maladies. Le président, ici sur son siège, en aura une que lui n'aura ... (Voir plus) Les ouvriers n'ont pas observé qu'ils étaient plus malades mais ont répété ce qu'on leur a dit. A déjà fait deux études sanitaires des ouvriers du cuivre. A constaté des maladies dans les ateliers mal aérés mais même dans les ateliers convenables, il n'y a pas que la poussière de charbon qui puisse agir sur la santé, il y a les vapeurs métalliques par exemple mais pas le charbon pris isolément. Cependant se refuse à énoncer cette opinion de manière absolue, puisque toutes les professions engendrent leurs maladies. Le président, ici sur son siège, en aura une que lui n'aura pas dans son laboratoire de chimie et vice-versa, etc. Mais si on observe toutes les professions à poussière : casseurs de cailloux sur les routes, casseurs de grès : elles sont plus dangereuses que celle du fondeur car il s'échappe des cailloux et du grès des matières silicieuses. Le charbon peut s'expectorer pas les silicieux. Conclut par le fait que les inconvénients de la fécule lui ont été prouvés, pas ceux du poussier. Ce témoignage se passe de commentaire. (Voir moins)Cote / SourceGazette des tribunaux et audition des témoins 19/08/1855/LEBON Elizabeth/BARREAU Gilbert/PASSADE SAINT-AUNIS HenryCode fichier2A3b