Bon dimanche à tous,
voici ma livraison, qui m'a donné du mal. Deux écritures différentes mais toutes deux difficiles.
[139–116] Le samedi 22 juin 1596 – Inventaire après le décès de Jacquette LEFRESNE (DEFRESNE dans la sentence). A la requête de Michel GENTILHOMME, maître tissutier rubanier à Paris, demeurant rue Guérin Boisseau, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs, et Lucette REAUBE (Minette RIOBBE dans la sentence), sa femme, en leurs noms à cause de ladite femme, et encore comme se faisant fort de Jeanne LEGRAS, fille de Jean LEGRAS, marchand
vivandier suivant l’armée, et de défunte Jacquette LEFRESNE jadis sa femme, auparavant veuve de feu Jean RIAUBE. Lesquelles Lucette REAUBE et Jeanne LEGRAS, sœurs utérines, et habiles à être héritières de la défunte leur mère. Ladite Jeanne LEGRAS, à ce présente, âgée de 18 ans ou environ. Et en la présence de Germain Gouffé, substitut du procureur du Roi, comparant pour Jean LEGRAS, absent de cette ville de Paris. Les biens étant en une chambre haute au deuxième étage ayant vue sur la rue Saint-Denis, et grenier, des appartenances d’une maison sise à Paris, rue Saint-Denis, faisant l’un des coins de la rue Grenéta. Teneur de la sentence : Me Claude Hardy, procureur de la communauté des notaires du Châtelet de Paris, … Franchon, procureur de Michel GENTILHOMME et Minette RIOBBE sa femme, habiles à être héritiers avec Jeanne LEGRAS, de défunte Jacquette DEFRESNE, vivante femme de Jean LEGRAS, maître procureur du Roi, joint avec eux demandeur ( ?) d’une part ; et maître [blanc] Alexandre,
procureur de Nicolas …allier, sergent en la justice Saint-Magloire, et maître Germain Gervais, procureur de révérendissime messire Pierre de Gondy, évêque de Paris, abbé de Saint-Magloire, joint et requérant le renvoi par devant le bailli dudit Saint-Magloire, attendu qu’il aurait procédé ( ?) le commissaire, au scellé défendeur ( ?) d’autre part. Il est question d’un arrêt de 1573 portant défense de faire aucun scellé s’il n’y a ( ?) partie renonçant ( ?) ou que ce soit faute d’héritier apparent ( ?).
Je ne comprend pas la profession de Jean LEGRAS : dans l’intitulation il est marchand, et dans la sentence il est procureur du Roi ? ? ?
[139–124] Le mardi 4 juin 1596 – Inventaire après le décès de honorable femme Jacqueline AMAULRY, veuve de Jean MARTIN, marchand poissonnier et …
du trépas dudit défunt MARTIN, séparée de biens … MARTIN son mari. A la requête de honorable homme Jacques AMAULRY, marchand et bourgeois de Paris, demeurant rue
Dammartin(?), paroisse Saint-
Nicolas…
de Meaux(?), au nom et comme exécuteur du testament de la défunte sa sœur. Et à la conservation de Claire, âgée de 13 ans ou environ, et Jean AMAULRY, âgé de 7 ans ou environ, enfants mineurs desdits défunts. Et en la présence de Etienne VERLOT, maître cordonnier à Paris, demeurant
au cimetière Saint-Jean, près les Torches, cousin germain desdits mineurs à cause de Jacqueline DUMES…, sa femme, fille de feuz
Olivier (?) DUMES
NION et de Catherine AMAULRY, et de Léonard DUMES
NION, marchand mercier à Paris, aussi cousin germain desdits mineurs, et de Pierre DELASALLE, marchand de poison d’eau douce à Paris, demeurant
sur le quai aux Ormes, aussi cousin desdits mineurs. Les biens étant en une maison et ses appartenances sise à Paris en ladite rue Michel-le-Comte, où la défunte était demeurant et serait décédée.
(vue 131) cote 1 : 1564 – Contrat de mariage Jean MARTIN x Jacqueline AMAULRY. Appert Claire BEAUSSAULT, veuve de Bernard AMAURY et mère de la future avoir promis 750 livres tournois. Pierre MARTIN, marchand poissonnier, père du futur, donne 2 boutiques … poisson qui étaient alors en la rivière de Seine près le port au Foin.
(vue 131) cote 2 : 1571 – Sentence de séparation de biens.
(Vue 131) cote 3 : 1592 – Inventaire après le décès de Jean MARTIN, à la requête de ladite Jacqueline AMAULRY, alors sa veuve.
(vue 133) cote 7 : 1573 – Partage des biens de défunts Bernard AMAURY et Claire BEAUSSAULT.
A plus tard
Christophe.
Merci Jean Paul.
Et merci JD.