Bonsoir à tous,
Et bien je crois qu’on tient une nouvelle recrue d’exception!
Félicitations Christophe, vous êtes bluffant! Voici la formulation que je propose pour l'analyse (pas besoin de modifier votre message d'origine):
[
164-289] 31 mars 1632 – Inventaire après le décès, survenu le 24 mars 1632, de Nicolas GIRAULT, vivant charpentier à Paris, y demeurant, rue des
Nonnains-d'Hyères, paroisse Saint-Paul, époux de Françoise MEILLÉ (contrat de mariage passé le 13 août 1623 devant Dubois et Duchesne, notaires au Châtelet), à la requête d’honorable homme Jean GIRAULT, maître charpentier, bourgeois de Paris, en présence de Charles BENOIST, maître maçon, aussi bourgeois de Paris, Marguerite BARDIN, sa femme de lui autorisée pour l’effet des présentes, ladite BARDIN, fille de feus Nicolas BARDIN, vivant maître maçon à Paris et d’Elisabeth GIRAULT, jadis sa femme, ses père et mère, Bernard BEAUJAN (il signe BEAUJEHAN), charpentier à Paris, Marie GIRAULT, sa femme, aussi de lui autorisée, Aliénor BENOIST, veuve de feu Antoine GIRAULT, vivant maître couvreur de maisons à Paris, et encore ledit Charles BENOIST, tuteur élu conjointement avec ladite Aliénor BENOIST, sa fille, à cause de sa minorité de Charles GIRAULT, fils mineur
d’ans dudit défunt Antoine GIRAULT et d’icelle BENOIST, jadis sa femme et aussi au posthume duquel ladite veuve est enceinte, demeurant chez ledit GIRAULT, rue proche et paroisse Saint-Paul, lesdits Charles (et) Aliénor BENOIST, BEAUJAN et sa femme, rue Neuve des Tournelles, dite paroisse Saint-Paul, lesdits Jean (et) Marie GIRAULT, Marguerite BARDIN,
mineur et posthume, habiles à
se dire et porter pour héritiers du défunt, père desdits Jean et Marie GIRAULT et
aïeul desdits BARDIN,
mineur et posthume, et en la présence de la veuve dudit défunt
Pour rappel, il est nécessaire de moderniser l'orthographe de l'acte et d'indiquer les patronymes en majuscules. J'ai également légèrement reformulé l'analyse: ainsi le nom du défunt apparaît au début pour n'être plus dénommé que "le défunt" dans le reste du texte, et j'ai extrait la date de son décès, le nom de son épouse et la date de leur contrat de mariage pour indiquer ces renseignements capitaux dès les premières lignes.
Les corrections et compléments dans la partie "utile" sont indiqués en gras. Je ne lisais pas vraiment le nom de la rue où demeure la veuve Girault, mais on trouve dans la SIV du CARAN (je suppose que vous connaissez ces acronymes barbares):
MC/ET/CV/357 (Etude de Pierre II VIARD) - Inventaire après le décès de Elisabeth Girault, veuve de Nicolas Bardin, maçon, rue des Jardins, à l'enseigne de la Grange, à la requête de Jehan Girault, maître charpentier, rue et paroisse Saint-Paul, tuteur des enfants mineurs d'Elisabeth Girault, et en la présence de Nicolas Girault, maître charpentier, rue des Nonains d'Hyères, subrogé tuteur. 29 décembre 1620
On peut également s'aider des actes déjà indexés pour le projet Famille Parisiennes (
http://www.famillesparisiennes.org/)
"
Habiles à se dire et porter": il faut en fait lire "
habiles à eulx dire et porter". J'ai modernisé l'expression.
Vous avez bien fait d'indiquer l'orthographe alternative de BEAUJAN, telle qu'elle apparaît dans la signature de l'intéressé.
En tant que modérateur doué de super pouvoirs, je me suis permis de compléter votre transcription directement dans votre message en signalant en gras quelques mots.
Moi-même, je ne me suis pas encore frotté de près à l'écriture de Me Baudoin, mais elle est loin d'être facile...
Bien amicalement,
Anthony