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Un mariage oedipien : le + fort taux de consanguinité

Records de fécondité, de longévité, du nombre d'unions... publiez vos records sur la page spéciale de GeneaWiki et faites-vous aider pour cette publication, sans oublier de fournir les preuves desdits records, sujettes à débat le cas échéant !
potpaul
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Bonjour
Le 27 décembre 1862 à Paris (7ème arrondissement), Edmond Pierre Louis DIONIS, fils d’Adolphe Antoine Victor DIONIS & Lucie Aurélie van CLEEMPUTTE, épouse Marguerite Estelle van CLEEMPUTTE, sa tante : non pas une tante par alliance, mais la sœur de sa mère.
Adolphe avait épousé une femme 15 plus jeune que lui ; Edmond épouse une femme 17 ans plus vieille.
Le mariage est autorisé par une ordonnance impériale en faveur des époux levant la prohibition portée par l'article 163 du code Napoléon.
Art. 163. – Le mariage est encore prohibé entre oncle ou tante et nièce ou neveu.
La généalogie n'est-elle pas l'expression de la diversité des fantasmes humains ? Certains aspirent à allonger leur patronyme, d'autres à épouser leur tante.
Cordialement
Guillaume
bricor
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Bonjour,

peut-être pas pour assouvir un fantasme mais pour capter un héritage ?  ;D

Vous devriez vérifier les actes notariés !

Brigitte
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Mes relevés des Vaudois du Luberon :
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"A l'an que vèn, e se sian pas mai que siguen pas mens"
dbassanobarat
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Ma tante vers 1925, soeur de mon père, a épousé son oncle, le plus jeune frère de sa mère  ( ma grand-mère qui était aînée) , ils n'avaient que cinq ans de différence .
Ils ont eu une descendance tout à fait bien sous tous rapports, ont vécu ensemble une longue vie. Il a fallu une dispense de la présidence de la République pour qu'ils convolent et du Pape pour le mariage à Eglise mais  il n'y avait pas d'héritage du tout ;)  ... Ces "curiosités"-là sont plus fréquentes qu'on ne croit.
Cordialement
Dominique
oligene
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J'ai deux cas de mariage oncle-nièce dans mon arbre.

Dans un des deux cas, l'épouse s'était compromise avec son professeur de piano et était devenue immariable, selon les critères de la bourgeoisie de l'époque.
C'est son oncle, frère de la mère, qui s'est dévoué. Il avait 7 ans de plus que son épouse, et 14 ans de moins que sa sœur et belle-mère.

J'ignore les raisons de l'autre mariage oncle-nièce de mon arbre.
genbasit
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Bonjour,

La consanguinité est fréquente dans les contrées de montagne, ainsi dans l'Ariège à Seix un  généalogiste amateur à relevé des mariages entre cousins germains sur 6 générations (ils portent tous le même patronyme...),  en Navarre (tant française qu'espagnole), j'ai relevé des mariages systématiquement entre cousins germains.
A titre d'exemple j'ai relevé un mariage en 1820 entre Monsieur X et Madame Y, 6 générations plus tard on retrouve dans leur descendance directe Madame X et Monsieur Y, toujours dans la même généalogie on retrouve une Madame  A marié avec Monsieur X, le nom de X figure dans la généalogie de Madame A, 5 générations avant ils ont les mêmes aïeux
Ce qui entraine que madame A est mère d'enfants dont elle est cousine au 5ème degrè....

Les interessés n'étaient absolument pas au courant et ont été (parfois désagréablement) surpris de cet état de faits.

Au vu de ce que j'ai pu lire sur divers forums que de tels cas étaient relativement fréquents.
(sur les actes ne figure aucune dispense, ce qui est curieux....).

Cordialement
Lao-Tseu
Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour.
Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours.
micgail
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genbasit a écrit : 27 octobre 2017, 11:14 Bonjour,
La consanguinité est fréquente dans les contrées de montagne, ainsi dans l'Ariège à Seix un  généalogiste amateur à relevé des mariages entre cousins germains sur 6 générations (ils portent tous le même patronyme...),  en Navarre (tant française qu'espagnole), j'ai relevé des mariages systématiquement entre cousins germains.
A titre d'exemple j'ai relevé un mariage en 1820 entre Monsieur X et Madame Y, 6 générations plus tard on retrouve dans leur descendance directe Madame X et Monsieur Y, toujours dans la même généalogie on retrouve une Madame  A marié avec Monsieur X, le nom de X figure dans la généalogie de Madame A, 5 générations avant ils ont les mêmes aïeux
Ce qui entraine que madame A est mère d'enfants dont elle est cousine au 5ème degrè....

Les interessés n'étaient absolument pas au courant et ont été (parfois désagréablement) surpris de cet état de faits.

Au vu de ce que j'ai pu lire sur divers forums que de tels cas étaient relativement fréquents.
(sur les actes ne figure aucune dispense, ce qui est curieux....).

Cordialement
Serait ce là l'origine de ce "phénomène" ? : http://ubaye-en-cartes.e-monsite.com/pages/en-montagne/les-cretins-des-alpes.html
bricor
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micgail a écrit : 13 mai 2018, 11:46
Serait ce là l'origine de ce "phénomène" ? : http://ubaye-en-cartes.e-monsite.com/pages/en-montagne/les-cretins-des-alpes.html
Non, les crétins des Alpes souffraient d'un manque d'iode.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9tinisme
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micgail
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bricor a écrit : 13 mai 2018, 13:49
micgail a écrit : 13 mai 2018, 11:46
Serait ce là l'origine de ce "phénomène" ? : http://ubaye-en-cartes.e-monsite.com/pages/en-montagne/les-cretins-des-alpes.html
Non, les crétins des Alpes souffraient d'un manque d'iode.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9tinisme
Très juste :!: Mea culpa :!:
pauvert
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Et oui, pas de crétins chez les bretons ! :lol:

Mais le mot "crétinisme" a été fort mal utilisé comme synonyme de "débilité", mots d'un autre âge...
bricor
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pauvert a écrit : 13 mai 2018, 17:01 Et oui, pas de crétins chez les bretons ! :lol:

Mais le mot "crétinisme" a été fort mal utilisé comme synonyme de "débilité", mots d'un autre âge...
Il s'agissait de mots médicaux pour qualifier les handicaps cognitifs au début du siècle : crétin, imbécile.....

et on y mettait tout dedans sans trop faire de différence entre les différentes pathologies.
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micgail
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bricor a écrit : 13 mai 2018, 17:17
pauvert a écrit : 13 mai 2018, 17:01 Et oui, pas de crétins chez les bretons ! :lol:

Mais le mot "crétinisme" a été fort mal utilisé comme synonyme de "débilité", mots d'un autre âge...
Il s'agissait de mots médicaux pour qualifier les handicaps cognitifs au début du siècle : crétin, imbécile.....

et on y mettait tout dedans sans trop faire de différence entre les différentes pathologies.
L'air marin :!: :!: :D
Mais bon ! Les bretons ne manquaient pas d'iode, mais compensaient cela avec une alcoolémie "hors norme" ;)
Pour les définitions, si mes souvenirs sont exacts, "idiot" et "imbécile" renvoyaient à des retards d'age mental ...
Et c'était au début du XXème siècle :!:
Il faut rester avec nous Bricor : on est au XXIème :!: :lol: :lol:
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