Aide à l'indexation des inventaires de Me Claude Baudouin (1636-1641)

[nchantelou]

Bonjour à tous,

De nouvelles liasses d'inventaires sont soumises à la lecture et à l'analyse sagace du forum "Paléographie" : Inventaires de Me Claude Baudouin (1636 à 1641)

Il s'agit de faire une analyse sommaire de liasses d'inventaires après décès de Paris, qui seront ensuite indexées sur Geneanet avec une copie aux Archives Nationales. Pour gagner du temps, le numéro de chaque première page est indiqué.

Toute personne intéressée par le projet ou simplement par cet exercice de paléographie est évidemment la bienvenue pour donner un coup de main !

Merci d'avance de votre collaboration !

nicole

https://www.geneanet.org/archives/registres/view/?idcollection=889494
Inventaires de Claude Baudouin - AN ET-CVII-165 (1636-1641)

(Edit Anthony: attention, nouvelle numérotation ci-dessous en gras suite à la renumérisation de la liasse)

1
46
111
119
133
140
143
175
181
189
198
214
249
326
369
411
439
446
451
500
513
521
543
552
569
588
600
605
615
623
634

1 Ch
47 Ch
111 JD
118 JD
131 B
137 B
140 Ch
172 Ch
177 B les deux premières vues (177 et 178) sont floues, ainsi que la 183 ; analyse impossible
187 Ch
196 Ch
212 JD refaire aussi la 212 SVP qui est floue. Merci
248 JD
326 B
370 Ch
414 Ch
442 JD
450 JD
455 Ch
506 Ch
519 JD
527 JD
549
558
576
595
607
612
623
631
643

[cdemaz]

Bonjour à tous,

je réserve les 2 premiers : 1 et 46.

Le premier concerne la mère de la Marquise de Brinvilliers, ... et va lever un mystère.
Teaser.

A bientôt
Christophe.

[bertrandg]

Allez, j'ouvre le bal à l'invitation de Maître Baudoin :

[165 - 133] 5 janvier 1639 - Inventaire fait à sa requête et avant son mariage de honorable femme Marguerite BRIDELET, veuve de feu Didier MARGOT, maître boulanger, bourgeois de Paris, demeurant rue Trousse Vache paroisse Saint-Jacques de la Boucherie. En la présence de honorable Jean CERNAY, maître boulanger et juré mesureur de charbon sur les ports de cette ville de Paris, demeurant rue et dite paroisse Saint-Jacques de la Boucherie son fiancé. Biens qu'elle a promis d'apporter audit CERNAY par leur contrat de mariage passé par devant les notaires soussignés le 19 décembre dernier.

Et voilà !

Bonne journée.

Bertrand

[cdemaz]

Bonjour à tous,

De très nombreuses vues floues dans cette liasse, Pas très agréable.

Voici donc l'inventaire après le décès de Marie OLIER, mère de la célèbre empoisonneuse, la marquise de Brinvilliers. Acte qui prouve que la dame Marie OLIER est morte vers 1637 (probablement en couches), et non en 1666 comme le dise certaines généalogies erronées.
Ces mêmes généalogies erronées disent qu'elle serait morte empoisonnée par la Brinvilliers, or la future empoisonneuse n'avait alors que 7 ans en 1637.

[165–1] Le 4 janvier 1638. Inventaire après le décès de dame Marie OLIER/OLLIER. A la requête de son mari, messire Dreux d’AUBRAY, conseiller du Roi en ses conseils d’état, et maître des requêtes ordinaire de son hôtel, demeurant à Paris, rue de la Plâtrière, paroisse Saint-Eustache, tant en son nom que comme tuteur et ayant la garde noble de Marie-Madeleine, Antoine, Thérèse, François (?), François-Dreux, et Marie d’AUBRAY, leurs enfants mineurs. Et en la présence de messire François OLIER, seigneur de Verneuil, aussi conseiller du Roi ès conseils et maître des requêtes ordinaire de son hôtel, demeurant à Paris, rue du Roi de Sicile, paroisse Saint-Paul, subrogé tuteur desdits mineurs. Les biens étant tant en la maison où ledit sieur est à présent demeurant, en laquelle la défunte serait décédée, et en autres maisons aux champs (à Conflans-Sainte-Honorine, vue 16), appartenant au sieur d’AUBRAY, maître des requêtes de son propre, comme seul héritier de noble homme maître Antoine d’AUBRAY, son oncle, conseiller secrétaire du Roi, et en la maison seigneuriale de Villiers-sur-Orge (91700). Dame Marie DOLLU (signe DOLU), mère de la défunte, et veuve de maître Jacques OLLIER, seigneur de Verneuil, conseiller du Roi ordinaire en ses conseils demeurant à Paris, rue du Roi de Sicile, paroisse Saint-Paul confesse que ledit sieur d’AUBRAY lui a rendu une grande cuillère d’argent servant à faire confiture pesant 4 onces 5 gros etc.
(vue 27) cote 1 : 1629 – Contrat de mariage d’AUBRAY x Marie OLLIER. Maître Jacques OLLIER, seigneur de Verneuil, conseiller du Roi ordinaire en ses conseils d’état et dame Marie DOLLU, père et mère de la future promettent 150 000 livres en avancement d’hoirie.
(vue 29) cote 10 : 1599 – Transport par Maître Jean DREUX conseiller du Roi en son conseil et procureur général en sa chambre des comptes à Paris et dame Marie de CASTILLE sa femme, au profit de maître Claude d’AUBRAY, conseiller du Roi et trésorier de France à Soissons et damoiselle Louise DREUX sa femme
(vue 29) cote 11 : 1616 – Partage des biens demeurés après le décès dudit maître Jean DREUX.
(vue 37) cote 46 : 1599 – Partage entre lesdits défunt sieurs Claude et Antoine d’AUBRAY, frères, des biens et succession de feus noble homme Claude d’AUBRAY et damoiselle Marie de CREIL sa femme, leur père et mère, et noble homme Guillaume d’AUBRAY, leur oncle. Appert être advenu audit défunt sieur Antoine d’AUBRAY une maison et terre labourable au village de Conflans-Sainte-Honorine.
(vue 43) cote 53 : 1636 – Partage entre Nicolas et Edouard OLLIER sieur de Nointel, et autres héritiers de feue damoiselle Marie OLLIER, veuve de feu messire Germain REGNAULT, conseiller du Roi en sa cour de Parlement, tant de ladite dame Marie OLLIER femme dudit sieur d’AUBRAY, maître des requêtes, des biens trouvés en la succession de ladite dame REGNAULT. François OLLIER, maître des requêtes.

[165–46] Le 29 novembre 1638. Inventaire après le décès de messire Paul ARDIER, seigneur de Beauregard (commune de Cellettes 41120), conseiller du Roi en ses conseils d’état et privé. A la requête de dame Suzanne PHELYPEAUX (signe PHELIPEAUX), sa veuve demeurant à Paris, rue Gérard Beauquet (écrit Girard Bocquet, aujourd’hui rue Beautreillis), paroisse Saint-Paul, tant en son nom que comme donataire mutuelle entre vifs en faveur de mariage. En la présence de messire Paul ARDIER, chevalier, conseiller du Roi en ses conseils et président en sa chambre des comptes à Paris, messire Henri ARDIER, abbé des abbayes de Saint-André et de madame du Mas d’Azil, messire Raymond ARDIER, conseiller du Roi en sesdits conseils, et maître ordinaire des requêtes de son hôtel, Louis ARDIER, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, messire Gaspard de FIEUBET, conseiller du Roi en ses conseils d’état et privé et trésorier de son épargne et dame Claude ARDIER son épouse, messire Jean DYEL, chevalier seigneur des Hameaux, gentilhomme conseiller du Roi en ses conseils et premier président en sa cour des aides de Normandie et dame Suzanne ARDIER son épouse, et messire Claude GOBELIN, aussi conseiller du Roi en ses conseils et maître des requêtes ordinaire de son hôtel, au nom et comme tuteur de damoiselle Elisabeth GOBELIN, fille mineure de lui et de défunte Elisabeth ARDIER jadis son épouse. Lesdits ARDIER et damoiselle mineure héritiers chacun pour un septième du défunt leur père, et aïeul de la mineure. Tous lesdits sieurs et dames demeurant à Paris, dite rue Gerard Beauquet, et en celles du Beautreillis et des Lions, le tout dite paroisse Saint-Paul. Les biens étant en une grande maison sise en ladite rue Gérard Beauquet, en laquelle le défunt faisait sa demeure ordinaire.
(vue 75) cote 1 : 1592 à Blois (41000) – Contrat de mariage entre ledit seigneur de Beauregard et ladite Suzanne PHELIPPEAUX.
(vue 77) cote 6 : 1618 – Contrat de mariage entre le seigneur de FIEUBET et Claude ARDIER.
(vue 77) cote 7 : 1624 – Contrat de mariage entre le seigneur président des Hameaux et Suzanne ARDIER.
(vue 77) cote 8 : 1633 – Contrat de mariage GOBELIN x Elisabeth ARDIER.
(vue 97) cote 56 : 1599 – Partage fait à Troyes (10000) entre Raymond Salomon Paul Jacob Jean PHELIPPEAUX, Isaac ROBERT, dame Jacqueline PHELIPPEAUX sa femme, lesdits Paul ARDIER et dame Suzanne PHELIPPEAUX sa femme, Daniel de LAUNAY et damoiselle Marguerite PHELIPPEAUX sa femme, tous enfants héritiers de défunts noble homme maître Louis PHELIPPEAUX, seigneur de la Vrillière, conseiller et magistrat du Roi au siège présidial de Blois et de dame Radegonde GARRAULT, sa femme.
(vue 98) cote 57 : 1627 – Balthazard PHELIPPEAUX, Raymond PHELIPPEAUX, sieur d’Herbault.
(vue 108) cote 94 : Inventaire des biens au lieu seigneurial de Beauregard et ailleurs, fait à la requête de ladite dame de Beauregard, par-devant notaire à Blois.

Ouf, voilà deux gros inventaires.

A bientôt
Christophe.

[jdp1]

or la future empoisonneuse n'avait alors que 7 ans en 1637.

Ou... vocation précoce

[bertrandg]

Effectivement, tu as hérité de gros morceaux Christophe ! Un beaucoup plus modeste pour moi aujourd'hui :

[165 - 140] 18 mai 1638 - Inventaire après le décès de défunte Anne MAUGÉ, à la requête de Gabriel BOUDIN, son mari, chirurgien demeurant à Paris rue des Vieux Augustins, paroisse Saint-Eustache, en son nom et comme tuteur de Gabriel âgé d'environ 7 ans, Catherine, âgée d'environ 5 ans et Geneviève BOUDIN, âgée d'environ 3 ans, leurs enfants mineurs. En la présence de Jean LEFEBVRE, maître vinaigrier à Paris, demeurant en la même rue et paroisse de Paris, subrogé tuteur des mineurs.

C'est tout. J'échappe de peu à la vue 137 qui est effectivement floue.

Bertrand

[cdemaz]

Bonjour à tous,

extrêmement désagréable, quasiment une vue sur deux floue, si ça continue je démissionne

[165–143] Le 16 mars 1638. Inventaire après le décès survenu le 11 août 1637 de honorable femme Suzanne GERVAIS, femme en secondes noces de honorable homme Pierre LEMAISTRE, pâtissier ordinaire du Roi et de la Reine, et veuve en premières noces de Mathurin GRANGER. A la requête de honorable homme Pierre GRANGER, marchand bourgeois de Paris et vendeur de bétail à pied fourchu à Paris, y demeurant sur le pont Notre-Dame, paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie, Marguerite GRANGER, veuve de Jean LESAGE, marchand maître bonnetier, bourgeois de Paris, y demeurant rue des Arcis, paroisse Saint-Merry, et encore ledit GRANGER, comme procureur de René ROBICHON, sieur du Vineau/du Vigneau, coureur de vins de monseigneur frère unique du Roi et d’Isabelle GRANGER, sa femme, demeurant à Tours, paroisse Saint-Vincent, procuration passée à Tours le 25 août 1637. Lesdits Pierre Marguerite et Isabelle GRANGER, héritiers par bénéfice d’inventaire, chacun pour un quart de la défunte leur mère. Et aussi à la requête dudit Pierre LEMAISTRE, demeurant à Paris, rue de Jouy, paroisse Saint-Paul, et en la présence de honorable femme Marguerite LE MAISTRE, femme séparée de biens et d’habitation de maître Jacques CHARLES, notaire (?), fille dudit LE MAISTRE et de la défunte, habile à se dire et porter héritière pour un quart de la défunte sa mère et créancière de sesdits père et mère. Les biens étant en la maison dudit sieur LE MAISTRE.
(vue 156) Catherine GRANGER, fille de la défunte, à présent religieuse au couvent des filles pénitentes fondé à Paris, rue Saint-Denis.
(vue 157) cote 1 : 1607 – Contrat de mariage Pierre LEMAISTRE x Suzanne GERVAIS, alors veuve de Mathurin GRANGIER.
(vue 165) 1606 – Inventaire après le décès de Mathurin GRANGER, à la requête de sa veuve, ladite Suzanne GERVAIS, en son nom et comme tutrice de Pierre, Marguerite GRANGER et autres ses enfants.

[165–175] Le 25 octobre 1641. Inventaire après le décès de Marie ALLEXANDRE. A la requête de son mari, Olivier LABBÉ, gagne denier à Paris, y demeurant rue de la Cerisaie, paroisse Saint-Paul, tant en son nom que comme tuteur d’Etienne et Jeanne LABBÉ, leurs enfants mineurs, et en la présence de Nicolas LABBÉ, marchand courtier à Paris, y demeurant au cimetière Saint-Jean, paroisse Saint-Gervais, subrogé tuteur desdits mineurs. Et encore en la présence de Jean ROUGNEAU (?), domestique de monsieur d’Herbault, conseiller du Roi en ses conseils d’état et privé, demeurant à présent au logis dudit sieur d’Herbault sur le quai des Célestins, paroisse Saint-Paul, au nom et comme tuteur de Marguerite BOURGOING, fille mineure de défunt Martin BOURGOING, voiturier par eau et de la défunte Marie ALLEXANDRE, jadis sa femme en premières noces, et en présence de François BEAUVAIS, gantier (?) à Paris, y demeurant rue Neuve-Saint-Denis, paroisse Saint-Gervais, subrogé tuteur de la mineure BOURGOING, et encore ledit BEAUVAIS en son nom à cause de Sébastienne BOURGOING sa femme, fille desdits défunts Nicolas BOURGOING et Marie ALLEXANDRE ses père et mère.

A bientôt
Christophe.

[jdp1]

La suite paraît un peu plus nette.

[165 – 111] 25 juin 1639 – Inventaire dressé après le décès de défunte Élisabeth MILLOT, veuve de feu Antoine HAUDEBOURG / HAUTEBOURG, bourgeois de Paris, à la requête de François GAULTIER, charpentier à Paris, y demeurant ès faubourg Saint-Honoré, paroisse Saint-Roch, Nicole HAUDEBOURG sa femme, Denis POSSEL, maître paveur à Paris, y demeurant dans l’île Notre-Dame, proche et paroisse Saint-Louis, et Élisabeth HAUDEBOURG sa femme, lesdites femmes de leurs maris autorisées, et habiles à se dire et porter héritières avec Antoine HAUDEBOURG, tapissier de madame la duchesse de Sa… leur frère, absent, de la défunte leur mère.
Les biens étant en une maison sise rue Sans-Chef.
(vue 114) cote 1 : 1596 – contrat de mariage entre lesdits Antoine HAUDEBOURG et Élisabeth MILLOT.
(vue 115) cote 2 : 1614 - inventaire après le décès dudit Antoine HAUDEBOURG.

[165 – 119] 10 janvier 1639 – Inventaire dressé après le décès de défunt noble homme Jacques DESLANDES, conseiller du Roi et contrôleur ordinaire des guerres, à la requête de Me Nicolas BAULDRY, notaire au Châtelet de Paris, y demeurant en la place Baudroier, paroisse Saint-Gervais, au nom et comme exécuteur testamentaire du défunt, et en la présence de Me Luc DESLANDES, bourgeois de Paris, y demeurant Vieille rue et ès Marais du Temple, paroisse Saint-Gervais, légataire et frère dudit défunt, et aussi en la présence de Me Guillaume GORIOT, procureur en parlement et se disant procureur et ayant charge d’Anne DESLANDES, femme autorisée par justice au refus de Me Antoine LE MARIER, procureur audit Châtelet, habile à se dire et porter héritière dudit défunt son frère.
Les biens étant en une maison sise rue du Roi-de-Sicile, où le défunt est décédé, et en autres lieux.
(vue 122) cote 1 : 1620 - Inventaire après le décès de Me Jacques DESLANDES, procureur au Châtelet, père dudit défunt Jacques DESLANDES, à la requête d’honorable femme Antoinette COURANT sa veuve.
(vue 123) cote 3 : 1627 – Inventaire après le décès de ladite Antoinette COURANT.

De gros morceaux nous attendent
Bonne journée à tous.

[bertrandg]

Bonjour à tous,

Désolé, mais pour le 177, les deux premières vues (177 et 178) sont floues, ainsi que la 183. Comme je ne veux pas jouer aux devinettes ni m'arracher les yeux , on attendra pour le traiter que ces vues soient refaites.

Au suivant...

Bertrand

[jdp1]

Désolé, mais pour le 177, les deux premières vues (177 et 178) sont floues, ainsi que la 183. Comme je ne veux pas jouer aux devinettes ni m'arracher les yeux , on attendra pour le traiter que ces vues soient refaites.

La qualité de la numérisation de ce lot laisse vraiment à désirer. Comme il faudra le reprendre, je laisse aussi de côté le 212.

[cdemaz]

Bonjour à tous,

voici mes œuvres :

[165–189] Le 21 novembre 1641. Inventaire avant mariage, et à sa requête de dame Françoise NICOLAS, veuve de messire Pierre DUBOIS, chevalier, seigneur de la Fayette, conseiller du Roi, bailli et gouverneur des ville, château et duché d’Etampes, demeurant à Paris, en l’hôtel de Vitry, proche les Minimes de la place Royale, paroisse Saint-Paul, en la présence de messire Etienne de BERBIZEY (signe de BERBIZY = de BERBISY), chevalier gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, seigneur d’Herouville, d’Auvers et de Veniers sous Loudun, demeurant ordinairement audit Auvers, pays de Vexin le François(Auvers-sur-Oise, 95430), étant de présent logé à Paris, rue Sainte-Catherine, paroisse Saint-Paul, pour satisfaire aux articles de leur mariage. Les biens étant en l’hôtel de Vitry.
(vue 193) cote 1 : 3 mai 1641 – Inventaire après le décès du sieur de la Fayette, à la requête de sa veuve ladite dame Françoise NICOLAS, en son nom et comme exécutrice testamentaire, et en la présence de Jean DUBOIS, écuyer, sieur de Bernoville, capitaine au régiment de Rambures, en son nom et se faisant fort de damoiselle Philiberte (Feliberte) DUBOIS sa sœur. Lucienne LEFEBVRE, veuve de messire Jacques DUBOIS, sieur de Liège et dudit Bernoville, lieutenant colonel audit régiment de Rambures, capitaine et gouverneur des tours et havres de la Rochelle, comme tutrice ayant la garde noble de leurs enfants mineurs. Lesdits sieur et damoiselle de Bernoville et les enfants dudit sieur de Liège, héritiers chacun pour moitié du sieur de la Fayette leur oncle.

[165–198] Le 12 juillet 1641. Inventaire après le décès de maître Fabien HERVÉ, prêtre et clerc de l’œuvre de l’église Saint-Paul à Paris (et chanoine de Saint-Marcel lès Paris, vue 212). A la requête de maître Mathurin LE CONTE, bourgeois de Paris, et honorable homme Claude MONNARD, … et juré du Roi ès œuvres de maçonnerie, bourgeois de Paris, au nom et comme marguilliers de l’œuvre et fabrique de l’église Saint-Paul à Paris, créanciers pour ladite œuvre du défunt. Et aussi à la requête de Claude HERVÉ, manouvrier demeurant à Dampmart (77400) près Lagny, Jacques HERVÉ, marchand grenier à Paris, frère dudit défunt, Louis TARRET, serrurier demeurant à Sucy en Brie, au nom et comme tuteur des enfants mineurs de défunt Guillaume HERVÉ, et de Jeanne BOCHERON, jadis sa femme, et à présent femme dudit TARET, et Pierre de BUIZ, marchand parcheminier à Paris, à cause de Jeanne HERVÉ sa femme, sœur dudit défunt Fabien HERVÉ. Les biens étant en un petit corps de logis proche de ladite église Saint-Paul, appartenant audites œuvres, où le défunt faisait sa demeure et est décédé.
(vue 207) cote 2 : 1626 – Appert Sébastien HERVÉ, voiturier par eau demeurant à Dampmart près Lagny-sur-Marne et Claude MESTAYER, sa femme, ladite MESTAYER, héritière pour un quart de défunt Renault MESTAYER son frère, avoir confessé avoir reçu dudit Fabien HERVÉ leur fils 600 livres.
(vues 207-208) cote 4 : 1625 – Charles DUGIST serrurier à Sucy-en-Brie et Cantien LEDOUX, maçon demeurant audit lieu, se portant forts de Michelle et Jeanne MESTAYER leur femmes, héritiers de feue Mathurine de VILLIERS, veuve de Claude MESTAYER.

A bientôt
Christophe.

[jeanpaumelinon]

Bonjour Christophe,

Véniers sous Loudun, depuis 1972 fusionné avec Loudun (86200), le pays du fameux curé de Loudun et de Marie Besnard

[jdp1]

Bonjour à tous.

Non seulement certaines vues sont floues, mais la plupart semblent avoir été faites avec un mauvais éclairage, ce qui a conduit l'appareil à "pousser les ISO", et provoqué une granularité gênante.

Voici ce que j'ai lu :

[165 – 249] 13 avril 1641 – Inventaire dressé après le décès de feu noble homme Me. Simon LE ROUX, conseiller, notaire et secrétaire du Roi, maison et couronne de France, à la requête de sa veuve damoiselle Éléonore DUDERE / DUDRÉ, demeurant à Paris, place Royale, paroisse Saint-Paul, tant en son nom, à cause de leur communauté de biens, que comme tutrice de leur fils mineur Jean LE ROUX, Mr. Me. François LE ROUX, fils aîné dudit défunt, conseiller du Roi en sa cour des aides à Paris, y demeurant, dite place Royale, Mr. Me. Jean DUMAITZ, aussi conseiller du Roi en ladite cour des aides à Paris, y demeurant rue Saint-Antoine, susdite paroisse et dame Geneviève LE ROUX son épouse, de lui autorisée, lesdits François, Jean et Geneviève LE ROUX habiles à se dire et porter héritiers dudit défunt leur père, et encore lesdits damoiselle DUDERE et sieur DUMAITZ exécuteurs testamentaires dudit défunt.
Les biens étant, tant en la maison de la place Royale, qu’en une autre sise à Villeras (?), paroisse de Saclay.
(vue 250) cote 1 : 1606 – contrat de mariage entre lesdits Simon LE ROUX et Éléonore DUDERE.
(vue 251) cote 3 : 1631 – contrat de mariage entre lesdits Jean DUMAITZ et Geneviève LE ROUX.
(vue 252) cote 6 : 1607 – partage de la succession de feu noble homme Me Jean DUDERE conseiller du Roi et auditeur en sa chambre des comptes et damoiselle Éléonore DARNOY (?) père et mère de ladite Éléonore DUDERE et de damoiselle Geneviève DUDERE, femme de Jacques DE FER (?), écuyer sieur de Dhuys.

À bientôt.

[cdemaz]

Bon dimanche à toutes et tous,

pour continuer :

[165–369] Le 7 avril 1637. Inventaire après le décès de dame Hélène de CUISSOTTE (de CUISOTTE). A la requête de son mari, monsieur maître Etienne MARGUENAT, écuyer, seigneur de Courcelles, conseiller du Roi et maître ordinaire en sa chambre des comptes à Paris, y demeurant rue des Ecouffes, paroisse Saint-Gervais, tant en son nom que comme tuteur et ayant la garde noble de damoiselle Marie MARGUENAT, âgée de 6 ans, leur fille mineure. Et en la présence de maître Gilles de CUISOTTE, conseiller du Roi et contrôleur particulier au payement des rentes de l’hôtel de ville de Paris, y demeurant ès faubourgs Saint-Germain-des-Prés, rue du Fossoyeur, paroisse Saint-Sulpice, au nom et comme procureur de Jérôme de GOUJON, écuyer, sieur de Thuisy (commune du Val-de-Vesle, 51360), y demeurant, conseiller du Roi trésorier de France et général de ses finances en Champagne, subrogé tuteur de la mineure, au lieu de maître Gilles de CUISOTTE qui en a été déchargé, procuration passée au bailliage de Vermandois, à Châlons.
(vue 396) cote 1 : 1629 – Contrat de mariage passé par-devant Roussel et Josseteau notaires du Roi aux Hérediers(?) au bailliage de Vermandois demeurant à Châlons entre ledit sieur de Courcelles et dame Hélène de CUISSOTTE. Marie LALEMANT mère de la future, défunt Nicolas de CUISSOTTE, écuyer sieur de Bierges, père de la future. Noble homme Nicolas de MARGUENAT, père du futur, conseiller et auditeur et secrétaire du Roi en la chancellerie de Bourgogne promet 75 000 livres tournois, il donne la seigneurie de Courcelles (commune de Saint-Germain, 10120) sise proche la ville de Troyes, avec les droits seigneuriaux, terres prés, bois, maison château etc. estimés 25 000 livres.
(vue 395) cote 2 : 1621 (Sic – Lire plutôt 1631) – Estimation des biens des successions de défunts Nicolas de CUISSOTTE, écuyer, sieur de Gizaucourt, Berges et autres lieux, et damoiselle Marie LALLEMAND, sa femme, et de Claude de CUISSOTTE, écuyer, sieur de dudit Gizaucourt, trésorier de France, avec le partage desdits biens entre Nicolas de CUISSOTTE, écuyer, sieur dudit Gizaucourt, émancipé, damoiselle Marie CUISSOTTE, aussi émancipée, ledit sieur de Courcelles et damoiselle Hélène de CUISSOTTE, sa femme, tous héritiers des défunts leur père et mère. Jérôme de GOUJON, sieur de Thuisy ayant épousé ladite damoiselle Marie CUISSOTTE.

[165–411] Le 28 août 1638. Inventaire après le décès de René FORBET, joueur de luth ordinaire de la chambre et ordinaire de la musique de monseigneur frère unique du Roi. A la requête de honorable femme Geneviève LE JUGE, sa veuve, demeurant rue du pont de l’Ile Notre-Dame, paroisse Saint-Louis. Et en la présence de Claude LENORMANT, maître cordonnier à Paris, y demeurant rue Saint-Antoine, paroisse Saint-Paul, Elisabeth FORBET, sa femme, Jean GIRAULT, maître charpentier à Paris, Noelle FORBET sa femme, Anne FORBET, veuve de Toussaint COCHIN, écuyer de cuisine commun du Roi demeurant au marais du Temple, en la maison de André FORBET, rue d’Orléans, près Saint-Jean-en-Grève, Françoise FORBET, femme séparée de biens et d’habitation d’avec Jean CREQUOISON, maître boulanger à Paris, y demeurant rue et paroisse Saint-Paul, Luc REGNAULT, maître sellier lormier à Paris, y demeurant rue de la Tisseranderie, paroisse Saint-Jean-en-Grève, au nom et comme tuteur de Marguerite REGNAULT, sa nièce, fille mineure de feus Guillaume REGNAULT et de Nicole FORBET, jadis sa femme en premières noces. Michel ANCELET, maître praticien à Paris, y demeurant rue Saint-Honoré, paroisse Saint-Eustache, au nom et comme tuteur de Jean PREST (?), fils mineur de défunt Jean PREST (?) et de ladite défunte Nicole FORBET sa femme en secondes noces, et Jean BOUCHART, aussi maître praticien à Paris, y demeurant rue Saint-Jacques, paroisse Saint-Benoît-le-Bétourné, au nom et comme tuteur de Louis BOUCHART, fils mineur de lui et de icelle défunte Nicole FORBET, jadis sa femme. Tous les dessus dits, habiles à se dire héritiers dudit défunt René FORBET. Les biens étant en une chambre et garde robe au second étage, grenier et cave, dépendant d’une maison sise en ladite rue du pont de l’Ile Notre-Dame qu’il tenait à loyer. (Il y a fort peu de chose en la ville de Blois, où elle à fait voyage pour assister le défunt son mari lors de sa maladie). Et à l’instant serait survenu André FORBET, maître barbier chirurgien à Paris, y demeurant rue d’Orléans au marais du Temple, paroisse Saint-Jean-en-Grève, présomptif héritier du défunt René FORBET son frère, avec protestation de la veuve et des autres héritiers qu’il n’a aucune qualité.
(vue 426) cote 1 : 1630 - Contrat de mariage René FORBET x Geneviève LEJUGE, veuve de Charles CHAZEL, son premier mari.
(vue 426) cote 2 : 1628 – Contrat de mariage Charles CHAZEL x Geneviève LE JUGE. Quittance à Michel LE JUGE et Claude LEMESSAGER(?) sa femme.
(vue 427) cote 3 : 1630 – Philippe CHAZEL, subrogé tuteur de Geneviève CHAZEL.
(vue 433) cote 19 : 1633 – Echange entre René FORBET et Geneviève LE JUGE sa femme, André FORBET, lesdits LENORMANT, GIRAULT et autres d’une part et Claude BAUDOUYN un des notaire, lesdits FORBET et consorts chacun pour une huitième partie comme héritiers de défunte Marie FORBET, leur sœur. (maison et jeu de paume à la couture Sainte-Catherine du val des écoliers, faisant le coin de la rue neuve du Parc du Roi, appartenant audit FORBET et consorts)

Je ne relève pas la liste des pages floues (ce serait trop long).

A plus tard.
Christophe

[jdp1]

Bonsoir à tous

La pêche du jour :

[165 – 439] 30 août 1638 – Inventaire dressé après le décès de défunte Perrette GUILLAUME, à la requête de son veuf Claude THORIN, marchand cabaretier à Paris, y demeurant rue et paroisse Saint-Paul, en son nom, à cause de leur communauté, et en la présence de Robert GUILLAUME, gagne-denier demeurant à Lagny-sur-Marne, de présent à Paris, logé rue de Jouy, dite paroisse Saint-Paul, tant en son nom que comme se faisant fort de Françoise DROUILLON sa femme, lesdits Robert GUILLAUME et Françoise DROUILLON père et mère et habiles à se dire et porter héritiers des meubles et acquêts de ladite défunte.
Les biens étant montrés par ledit THORIN et par Jacques THORIN son neveu et serviteur.
(vue 443) cote 1 : 1638 – contrat de mariage entre lesdits Claude THORIN et Perrette GUILLAUME
(vue 444) cote 3 : 1635 – contrat : François GUILLAUME, fils dudit Robert GUILLAUME ; en marge et au titre de ce contrat, ledit Claude THORIN a reçu une somme de Catherine VIART, veuve dudit François GUILLAUME.

[165 – 446] 29 septembre 1638 – Inventaire dressé après le décès, survenu 17 jours auparavant environ, de feu Jean CARON, maître corroyeur baudroyer à Paris, à la requête de sa veuve Madeleine PICCARD, demeurant rue de la Boucherie, paroisse Saint-Séverin, tant en son nom, comme créancière de sa succession, ayant renoncé à leur communauté, que comme tutrice de leurs enfants mineurs Catherine et Jean CARON, habiles à se dire et porter héritiers dudit défunt, et en la présence d’Annet TAVERNE (?), maître cordonnier à Paris, demeurant rue Neuve Notre-Dame, paroisse Sainte-Geneviève-des-Ardents, au nom et comme subrogé tuteur desdits mineurs.
(vue 449) cote 1 : 10.7.1615 – contrat de mariage entre lesdits Jean CARON et Madeleine PICCARD.

J'ai eu du mal avec la rue de la Boucherie :

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