Merci je connais. Et je consulte souvent. Pour autant, il y a à boire et à manger. J'aime aussi les annotations pour certains actes: "acte très bon" ou "faux manifeste". Mais je sais grée à Chérin, notamment, de m'avoir permis de compléter quelques trous avec de très bonnes copie d'actes disparus.toscel a écrit : ↑30 novembre 2020, 15:39 Votre position est surprenante je vous conseille d'aller à la Bibliothèque Nationale département des manuscrits et vous trouverez par nom les preuves de noblesses d'un grand nombre de famille à partir du XIe siècle (attention certains manuscrits anciens ne sont pas tous consultables par le lecteur non autorisé)
Désolé je ne joue pas du pipeau ; les lettres d'anoblissements de la famille Bureau (rien à voir avec la famille Rivière) sont accordées à Foulques et Regnault Bureau en 1171 par Henry, comte de Champagne, comte Palatin et de Brie. Vous pouvez les consulter aux AD de Champagne double à la BN dpt Manuscrit. Ces lettres ont été confirmées en 1361 par le roi Jean Le Bon et par la suite aux descendants Jehan et Gaspard Bureau par le roi Charles VII en 1447. (cf mon livre sur Chavile des origines à 1596 paru en 1987)
Voici les références que vous pouvez consulter pour cette famille Bureau BN manuscrit : FF2912,3863,4616,5285,5909,6603,18660,20428,20437,20487,20638,26268 -n.a.7973 - P.o. 557,558 - C.H. 145 - N.H.75 - Chérin 42.
En ce qui concerne les Bureau, c'est bien ce que je vous disais: du pur pipeau. Les "lettres" de 1171 sont manifestement un faux. Pas besoin d'être grand clerc pour s'en rendre compte. Un exemple parmi d'autres. Maintenant, si cela vous amuse de tomber dans le panneau, ça vous regarde.
Les titres disparus ou détruits sont quand même un grand classique de l'usurpation de noblesse. Ainsi que le raccrochement abusif à des familles plus anciennes.
Grand bien vous fasse. Mais c'est rarement possible sur la durée. D'ailleurs, vous citez le Cabinet des Titres, dans lequel figure essentiellement des copies ou des notes. Donc...
Je suis au courant. Mais cela n'enlève rien aux remarques sur les revendications des Bureau, qui n'ont d'ailleurs rien à voir avec la noblesse utérine (qui a fait couler beaucoup d'encre, de l'Artois à la Lorraine, en passant par le Hainaut).
Fondamentalement, je suis assez d'accord avec eux. C'était d'ailleurs la position assez généralement admise (socialement) jusqu'aux Etats Généraux de 1789. A ceux de 1614, la noblesse de robe siégeait d'ailleurs avec le Tiers. Mais d'un point de vue juridique, le statut de noble était accordé sur d'autres critères que l'ancienneté.