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Interprétation de différentes pages du Tableau généalogique… Tome 9, Henriette DE FONTIS et Jean ROUX

Qui étaient vos ancêtres nobles ? quels étaient leurs us et coutumes ? Comment devenait-on noble ? Quelle différence entre la noblesse de cape ou d'épée ? Autant de questions difficiles à résoudre dont vous pourrez débattre dans ce forum.
madetf
male
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Bonjour,

J’ai pu à l’aide d’un ami de la famille remonter mon arbre généalogique jusqu’à Jean DE FONTIS :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Fontis

Le même sur mon arbre :
https://gw.geneanet.org/madetf_w?lang=fr&n=de+fontis&nz=madet&oc=0&ocz=0&p=jean&pz=fabien+jean+philippe+eugene&type=tree

En l’occurrence ma question porte sur le mari de sa fille Henriette DE FONTIS, c'est à dire Jean ROUX de MOISSET :
https://gw.geneanet.org/madetf_w?lang=fr&n=roux+de+moisset&nz=madet&oc=0&ocz=0&p=jehan&pz=fabien+jean+philippe+eugene&type=tree

A la page 496 du neuvième tome du « Tableau généalogique, historique, chronologique, héraldique et géographique » De de la Motte et de Combles Waroquier Sieur de Mericourt, ils sont cités tous les deux :
https://books.google.fr/books?id=A85MAAAAcAAJ&pg=PA496&dq=Henriette+de+FONTIS&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjy8cya26TeAhUQbBoKHeGlBi0Q6AEIKTAA#v=onepage&q=Henriette%20de%20FONTIS&f=false

Voir aussi le texte extrait en partie ici :
https://www.lemarois.com/jlm/data/j06bmaignoux.html

Jean ROUX est nommé comme le frère d’une des personnes mentionnées dans cette page, mais je n’arrive pas à saisir laquelle !
D’une part parce que les autres ne portent pas le même nom de famille et d’autres part la succession de phrases qui complique la compréhension du texte.

Je copie/colle le texte ici :
Dans la généalogie Warroquier
- François de WISSEL (plutot Jean de Wissel ?) écuyer seigneur de Chaillon et de Bury-Palluau fils de François de Claude de Barbançois sa deuxième femme (sic), fut mis sous la tutelle de Claude de Boisay, qui obtint en cette qualité une sentence de Jean-François de La Guiche, lieutenant général au duché de Bourbonnois, le 6 janvier 1619 pour l'enterrinement des lettres royales, par exu obtenues en la chancellerie de Paris, le 22 novembre 1617 contre Anne-Antoinette de la Rochefoucaud, et messire Nicolas de Brichanteau, Annet de GUIBANET écuyer seigneur de Saint-Germain, au nom et comme maitre des actions de demoiselle de Françoise de BOISAY sa femme et comme tuteur des enfants du second lit de défunt François de WISSEL; Guy de THIANGES, écuyer sieur du Creuzet, comme héritier de Claude de BARBANÇOIS sa mère; il obtint avec Jean son frère et Claude de Boisay, une sentence du lieutenant général du duché de Bourbonnais, contre Annet GUIBANNE, tuteur de Benjamin et de Madeleine de WISSEL, leur soeur, le 11 septembre 1619; il obtint une autre sentence au bailliage de Charenton avec ses frères contre Annet GIBANNET, le 16 juillet 1620; il se fit rendre compte devant Jean Pichon, lieutenant-général de Charenton, par Annet GIBANNET écuyer seigneur de Germain, tuteur de Benjamin et François de WISSEL, le 19.2.1622; il obtint avec Claude de BOISAY, une ordonnance de François Leroy, bailli de Melun, le 15.12.1623, pour l'exectution des lettres des requêtes du palais, du 10 mars précédent, et fit signifier la sentence du 16 janvier 1619, à Jean Prévost, ci-devant lieutenant au siège de Saint-Amant, le 17.1.1625. Il obtint des lettres de compulsoire en la chancellerie, le 11 mars 1626, donna assignation au lieutenant criminel de robe-courte de Paris, en vertu desdites lettres, le 29 avril suivant. Il fut maintenu dans sa noblesse, remontant à Henri de WISSEL et dans les droits honorifiques en la paroisse de Quoay, qui lui avaient été disputés par noble Claude AGARD, sieur Déchamps, échevin dès l'année 1630, et après sa mort, par Paul AGARD fils dudit échevin, par ordonnance de Jacques BARVIN, sieur de Réesé, conseiller, maitre des requêtes et intendant en Berry, et de Gabriel BREUILLET conseiller dur roi, président trésorier de France à Bourges, le 19 juillet 1644. Il reçut une obligation de Léon de BARBANÇOIS, chevalier de l'ordre du roi, seigneur de Sarsay, Reuilly, maréchal des logis des gendarmes de sa majesté, héritier de feu messire Charles de BARBANÇOIS chevalier sous-lieutenant de la compagnie de monseigneur le prince, par acte passé en la ville de Bourges, le dernier janvier 1631; il obtint un défaut contre Françoise de BOISAY, veuve en premières noces de François de WISSEL, et en deuxièmes noces de Annet GIBANNET, tant en son nom que comme ayant les droits de Jean, son frère, et opposant Jean ROUX et demoiselle Henriette de FONTIS, sa femme, héritière de Jean de FONTIS lieutenant criminel de robe-courte à Paris; Jean POULET, trésorier de l'église de Tours, le 27 septembre 1637. Il servit volontaire depuis le 14.8.1635, suivant un certificat donnné au camp de Neufvi par M. du Chatel-Herpin, lieutenant de la compagnie de M. le baron de Lacor, premier capitaine du régiment d'Enghien-Cavalerie. Il servit dans le corps de la noblesse de Berry, depuis le premier novembre 1635, suivant un certificat donné par Louis de Culant, commis et élu au commandement et conduite de la noblesse de la province en l'armée du roi en Lorraine, le 14 du même mois. Il transigea avec Philippe de PATOUFLEAU écuyer seigneur de la Mothe-Diors, son beau-père, à cause de la dite de Patoufleau son épouse, par acte pour la succession de Regnier VIARDET, écuyer, frère utérin de sadite épouse, qui appartenoit audit Viardet, comme héritier de défunte Marie de LATHUILE , sa mère, épouse en secondes noces dudit de LA MOTHE, passé devant Garsonnet, notaire à Vierzon, le 8 octobre 1638. Il transigea conjointement avec son épouse, avec Anne de PATOUFLEAU, sur les biens de leur père; présens. MM. de LA FERANDIERE, père et fils; N. de PATOUFLEAU prieur de Saint-André de Thénio,; Me Claude DUCHÊne, le jeune avocat en parlement;: Jean de PATOUFLEAU écuyer seigneur de la Mothe-Diors et Marie de LATHUILE, son épouse, par acte passé sous seign privé, le 24.12.1643; il transigea avec Jean PATOUFLEAU écuyer seigneur de la Mothe-Diors; François de BERNAULT écuyer seigneur de la Férandière, curateur d'Anne PATOUFLEAU; messire Claude GILLET, pour les biens délaissés par Philippe PATOUFLEAU écuyer par acte passé devant le lieutenant au bailliage de Massay, le 5.1.1644; il partagea avec Jean PATROUFLEAU écuyer seigneur de la Mothe-Diors, les biens de Philippe PATOUFLEAU, par acte passé en la justice de Massay, le 5.6.1644, et fut mentionné dans la profession d'Antoinette sa fille, du 5.11.1665
Merci de votre aide
pelisson
pelisson
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Bonjour,
Interprétation compliquée mais en remontant les différents "il", personnellement ce je que je comprends c'est que c'est Guy de THIANGES qui "obtint un défaut contre Françoise de BOISAY, veuve en premières noces de François de WISSEL, et en deuxièmes noces de Annet GIBANNET, tant en son nom que comme ayant les droits de Jean, son frère, et opposant Jean ROUX et demoiselle Henriette de FONTIS, sa femme, héritière de Jean de FONTIS lieutenant criminel de robe-courte à Paris"
Donc "Jean, son frère" serait le frère de de ce Guy de Thianges, ce qui serait confirmer par les lignes suivantes : Guy de THIANGES, écuyer sieur du Creuzet, comme héritier de Claude de BARBANÇOIS sa mère; il obtint avec Jean son frère
D'autres auront peut être une autre lecture ?
Pelisson
madetf
male
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Merci beaucoup, je regarde de mon coté avec un membre de la famille féru de généalogie.

Dans votre analyse ce que je n'arrive pas à raccrocher c'est le nom de famille qui diffère
Guy de THIANGES <--> Jean ROUX (de MOISSET)

Je me demande si ROUX DE MOISSET ne serait pas une sorte de titre et que son orthographe serait ROUX DE MACE et que du coup que le Jean en question serait "Jean DE VIGNOLLES, ecuyer, seigneur de la Grange, Roux de Macé, écuyer, seigneur de Montegière" lié à la famille de THIANGES , voir ce texte :
128 NOTES GÉNÉALOGIQUES

et de Marguerite de LA CHÂTRE, veuve de Jacques de Barbançois, écuyer, fils de Jean, seigneur de SaintCharri ; 2° Jehanne des AGES 1 fille cadette de François, seigneur de VALIGNY et de Charlotte de MOUSSY, par contrat du 25 juin 1570. Jacques de Thianges meurt avant 1594 laissant du 1er lit :

1° Jacques de THIANGES, seigneur de Coust qui épouse, le 24 décembre 15842, Euchariste de VIGNOLES, fille de feu N. de VIGNOLES, seigneur de BESSE, et de Philippe de MOUSSY. H meurt sans postérité avant 1594, laissant sa part à sa soeur Anne.

2° Anne de THIANGES, épouse Bertrand de

de la Roche-Othon ; et la demoiselle de Crésancy assistée de Charles de Saint-Julien, seigneur de Saint-Vauri, Antoine de Sauldredies, écuyer, seigneur du Solier, Jean de Sauldredies, écuyer, seigneur du Repaire, Bernardin de Janson, écuyer, seigneur du Bot. La future se constitua en dot le fief et seigneurie de Bournazeau (près Argenton). (Ce fief venait des la Châtre ; Marguerite de la Châtre, mère de Françoise de Crésancy, appartenait à la branche de la Châtre, seigneurs de Brullebault.)

i. Jehanne des Ages se remaria avec Jehan des Molins, écuyer seigneur du Chandon, dont elle eut une fille, Anne des Molins, qui épousa Gaspard de Bigny. (Arch. de Thianges). Des Molins, seigneur de Chandon, porte : d'argent à trois macles de gueules bordées de sable.

2. Le futur était assisté de Jean d'Huissel, écuyer, seigneur de Beauregard et de Touzelles, Jehan de Thianges, seigneur du Bois Chaillou, Philibert de Thianges, écuyer, seigneur de Maussat, Gabriel de Thianges, écuyer, seigneur du Creuzet, Jacques de la Souche, écuyer, seigneur des Combettes, et Guy de Thianges. La future était assistée de Jean de Vignoles, écuyer, seigneur de la Grange, Roux de Macé, écuyer, seigneur de Montegière, et dame Catherine de Vignoles, femme de Jean de Thianges, seigneur du Bois-Chaillou (Bibl. Nat. Nouveau d'Hozier 312, 7.270, p. 37).
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5728855f/texteBrut
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