Bonjour,
Voici ce que je peux vous répondre:
Les actes datant de 1865 se trouvent aux Archives d'Etat. Vous y trouvez le nom et le(s) prénom(s) de l'enfant, la date et l'heure év. l'adresse de la naissance, les noms des parents et les témoins. On peut faire une photocopie d'après le microfilm mais pas du registre qui est trop fragile.
Dites-moi exactement ce que vous recherchez et j'irai aux archives d'état vu que j'habite assez près. Yvette
genève acte de naissance
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yvettedeveley
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yvettedeveley
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Bonsoir, Voici ce que j'ai relevé aujourd'hui aux AEG (= Archives d'Etat de Genève) concernant votre ancêtre:
Registre des naissance Genève 1865, acte no 379:
° samedi 22.04.1865 à 10h.30 à la rue de la Croix d’Or 36, de Louis Jean Marie Antoine BRUYAS, fils naturel de Marie BRUYAS, rentière, âgée de 39 ans, née à Lyon, domiciliée à Paris, de passage à Genève, fille de Jean BRUAYS et d’Antoinette RENEVIER. Témoins: Elisabeth BOUCHEY accoucheuse, âgée de 44 ans, laquelle a assisté à la naissance et fait la dite déclaration; en présence de Joseph Grobié, facteur au télégraphe âgé de 50 ans et Adolphe Grobié bijoutier, 24 ans domiciliés à Genève. »
Dans la marge de l’acte no 379, est inscrit: «En suite d’un jugement du Tribunal civil de Lyon, approuvé par le Procureur Générdal, l’acte de naissance ci-contre est rectifié en ce sens que l’enfant y sera désigné à l’avenir comme fils légitime d’Etienne AUJARDE et de Marie BRUYAS sa femme. Genève 31 mars 1887.»
Vous constaterez que le père de l'enfant n'était pas présent mais que l'acte a été corrigé en 1887. Bonnnes salutations. Yvette
Registre des naissance Genève 1865, acte no 379:
° samedi 22.04.1865 à 10h.30 à la rue de la Croix d’Or 36, de Louis Jean Marie Antoine BRUYAS, fils naturel de Marie BRUYAS, rentière, âgée de 39 ans, née à Lyon, domiciliée à Paris, de passage à Genève, fille de Jean BRUAYS et d’Antoinette RENEVIER. Témoins: Elisabeth BOUCHEY accoucheuse, âgée de 44 ans, laquelle a assisté à la naissance et fait la dite déclaration; en présence de Joseph Grobié, facteur au télégraphe âgé de 50 ans et Adolphe Grobié bijoutier, 24 ans domiciliés à Genève. »
Dans la marge de l’acte no 379, est inscrit: «En suite d’un jugement du Tribunal civil de Lyon, approuvé par le Procureur Générdal, l’acte de naissance ci-contre est rectifié en ce sens que l’enfant y sera désigné à l’avenir comme fils légitime d’Etienne AUJARDE et de Marie BRUYAS sa femme. Genève 31 mars 1887.»
Vous constaterez que le père de l'enfant n'était pas présent mais que l'acte a été corrigé en 1887. Bonnnes salutations. Yvette
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yvettedeveley
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Bonjour Anne,
Maintenant vous aimeriez retrouver le vrai père, je pense que cela ne sera pas possible. En tout cas pas à Genève, car l'acte de naissance et le complément en marge a livré tous les renseignements. Mais pourquoi la mère de l'enfant, née à Lyon, domiciliée à Paris, est-elle venue à Genève pour y accoucher ? Yvette
Maintenant vous aimeriez retrouver le vrai père, je pense que cela ne sera pas possible. En tout cas pas à Genève, car l'acte de naissance et le complément en marge a livré tous les renseignements. Mais pourquoi la mère de l'enfant, née à Lyon, domiciliée à Paris, est-elle venue à Genève pour y accoucher ? Yvette
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0928
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Bonsoir
comment obtenir une copie intégrale d'un acte de naissance en Suisse de 1905 ? est-ce possible ?
comment obtenir une copie intégrale d'un acte de naissance en Suisse de 1905 ? est-ce possible ?
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yvettedeveley
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Bonjour,
Je vous signale que la loi concernant la protection de l'état civil en Suisse est la suivante:
120 ans pour les naissances et les mariages (100 en France) et 100 ans pour les décès.
Toutefois, si vous pouvez prouver que vous êtes un descendant direct (p.ex. petit-fils mais pas cousin etc.) vouspouvez écrire à l'Etat civil cantonal et demander un extrait. La copie n'est pas gratuite, il faudra débourser l'équivalent de Euros 20.- à 30.-. Je signale que l'acte sera très succint prénoms et noms de l'enfant, dates de naissance et lieu, ainsi que les prénoms et noms des parents pas leurs dates de naissance, et c'est tout. CYD
Je vous signale que la loi concernant la protection de l'état civil en Suisse est la suivante:
120 ans pour les naissances et les mariages (100 en France) et 100 ans pour les décès.
Toutefois, si vous pouvez prouver que vous êtes un descendant direct (p.ex. petit-fils mais pas cousin etc.) vouspouvez écrire à l'Etat civil cantonal et demander un extrait. La copie n'est pas gratuite, il faudra débourser l'équivalent de Euros 20.- à 30.-. Je signale que l'acte sera très succint prénoms et noms de l'enfant, dates de naissance et lieu, ainsi que les prénoms et noms des parents pas leurs dates de naissance, et c'est tout. CYD
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sophieannef
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C'est possible à condition de prouver que vous êtes un ou une descendante direct(e) et je dis bien preuves à l'appui car ils vérifient la lignée. Pour certaines communes, vous pouvez même le commander en direct, moyennant finances Une simple recherche sur google vous amènera aux sites des communes qui éventuellement vous redirigeront vers les archives concernées..
Bien cordialement et bonnes recherches
Sophie
Bien cordialement et bonnes recherches
Sophie
Bonjour aux intervenants sur la famille Aujard
J'étais en train de construire un arbre sur la famille LEROUX descendante d'un philosophe et imprimeur socialiste qui fut bien connu au 19e siècle et fut persécuté par le Second Empire en s'exilant à Jersey (ïles Anglo-Normande), Pierre Henri LEROUX. Il eut de nombreux enfants qui, à leur tour, eurent de nombreux enfants...
Parmi eux, figure un certain Alfred Pierre LEROUX qui naquit en Angleterre en 1876 d'un père français et d'une mère allemande née en Belgique. Naturalisé anglais en 1887, il émigra avec sa famille à Paris (16e) puis à Chêne-Bourg, canton et république de Genève (Suisse), et exerça comme professeur de langue. Son père, Louis Pierre LEROUX, fils du deuxième lit de Pierre Henri LEROUX, professeur également, y mourut en 1901 d'un cancer et sa mère, Henriette Charlotte de BREANSKI, retourna en Angleterre après son décès en 1904, à 28 ans, à Grasse (Alpes Maritimes).
L'acte de décès d'Alfred Pierre LEROUX annonce qu'il avait une épouse, du moins déclarée comme telle, dénommée Louise Marie Elisabeth Joséphine AUJARD. Cette dernière naquit à Genève en 1864 et mourut à Lyon (3e) en 1939. Elle était la fille d'Etienne AUJARD et de Marie BRUYAS, donc la sœur aînée de Louis Jean Marie Antoine, né également à Genève en 1865 et décédé à Nice en 1936. Les deux ont été légitimés par le mariage des parents en 1887.
L'extrême prématurité du décès du jeune homme à Grasse ne m'a pas permis de déterminer s'il y a eu une descendance de ce couple éphémère. L'examen de l'acte de décès de l'épouse à Lyon suggère qu'elle ne s'est jamais remariée depuis, du moins officiellement.
Daniel CAHEN
Albi, Tarn, France
J'étais en train de construire un arbre sur la famille LEROUX descendante d'un philosophe et imprimeur socialiste qui fut bien connu au 19e siècle et fut persécuté par le Second Empire en s'exilant à Jersey (ïles Anglo-Normande), Pierre Henri LEROUX. Il eut de nombreux enfants qui, à leur tour, eurent de nombreux enfants...
Parmi eux, figure un certain Alfred Pierre LEROUX qui naquit en Angleterre en 1876 d'un père français et d'une mère allemande née en Belgique. Naturalisé anglais en 1887, il émigra avec sa famille à Paris (16e) puis à Chêne-Bourg, canton et république de Genève (Suisse), et exerça comme professeur de langue. Son père, Louis Pierre LEROUX, fils du deuxième lit de Pierre Henri LEROUX, professeur également, y mourut en 1901 d'un cancer et sa mère, Henriette Charlotte de BREANSKI, retourna en Angleterre après son décès en 1904, à 28 ans, à Grasse (Alpes Maritimes).
L'acte de décès d'Alfred Pierre LEROUX annonce qu'il avait une épouse, du moins déclarée comme telle, dénommée Louise Marie Elisabeth Joséphine AUJARD. Cette dernière naquit à Genève en 1864 et mourut à Lyon (3e) en 1939. Elle était la fille d'Etienne AUJARD et de Marie BRUYAS, donc la sœur aînée de Louis Jean Marie Antoine, né également à Genève en 1865 et décédé à Nice en 1936. Les deux ont été légitimés par le mariage des parents en 1887.
L'extrême prématurité du décès du jeune homme à Grasse ne m'a pas permis de déterminer s'il y a eu une descendance de ce couple éphémère. L'examen de l'acte de décès de l'épouse à Lyon suggère qu'elle ne s'est jamais remariée depuis, du moins officiellement.
Daniel CAHEN
Albi, Tarn, France
Bonjour à tous
La légitimation des deux enfants AUJARD nés BRUYAS à Genève en 1887 peut surprendre mais elle est parfaitement logique. Evidemment, elle peut suggérer la substitution d'un père biologique par un père légitime, mais, là encore, la réalité est impossible à approcher.
Après quelques recherches effectuées à Lyon et à Paris, j'ai constaté qu'il n'y avait pas de naissances du couple AUJARD-BRUYAS entre 1843, année du mariage à Caluire-et-Cuire (Rhône), et 1864, année de la première naissance, celle de Louise Marie Elisabeth à Genève. Le couple était peut-être stérile du fait du mari, et l'épouse "alla voir ailleurs" pour remplacer le mari biologiquement défaillant. Voilà un scénario vraisemblable qui, en dépit des mentalités de l'époque, rappelle bien des discours actuels sur les PMA. Marie BRUYAS se rendit à Genève pour accoucher de ses deux enfants, Louise Marie Elisabeth et Louis Jean Marie en 1864 et 1865. La consultation à Genève de ces deux actes de naissance laisse apparaître qu'ils naquirent tous deux sous le nom de la mère et que tous deux furent légitimés en 1887 par le mariage AUJARD-BRUYAS par le tribunal civil de Lyon. Le père était décédé à Fleurieux-sur-l’Arbresle, Rhône, en 1879, soit huit ans auparavant... mais les deux enfants naquirent bien DE SON VIVANT à Genève, ce qui, d'un point de vue juridique, est imparable. Reste à connaître le fonctionnement du droit civil suisse à Genève, à savoir si la présence du père-époux est obligatoire lors de la naissance des enfants ou si l'acte de mariage à défaut d'un livret de famille doit obligatoirement être présenté par la mère en l'absence du père pour faire valoir le nom du père à la descendance et peut-être qu'elle ne l'avait pas... Bref, le problème a été juridiquement résolu en France en 1887, tardivement certes, alors que les enfants étaient majeurs et sans doute à leur initiative, et il n'y a donc plus lieu d'y revenir.
Suite des débats !
Daniel CAHEN
Albi, Tarn, France
La légitimation des deux enfants AUJARD nés BRUYAS à Genève en 1887 peut surprendre mais elle est parfaitement logique. Evidemment, elle peut suggérer la substitution d'un père biologique par un père légitime, mais, là encore, la réalité est impossible à approcher.
Après quelques recherches effectuées à Lyon et à Paris, j'ai constaté qu'il n'y avait pas de naissances du couple AUJARD-BRUYAS entre 1843, année du mariage à Caluire-et-Cuire (Rhône), et 1864, année de la première naissance, celle de Louise Marie Elisabeth à Genève. Le couple était peut-être stérile du fait du mari, et l'épouse "alla voir ailleurs" pour remplacer le mari biologiquement défaillant. Voilà un scénario vraisemblable qui, en dépit des mentalités de l'époque, rappelle bien des discours actuels sur les PMA. Marie BRUYAS se rendit à Genève pour accoucher de ses deux enfants, Louise Marie Elisabeth et Louis Jean Marie en 1864 et 1865. La consultation à Genève de ces deux actes de naissance laisse apparaître qu'ils naquirent tous deux sous le nom de la mère et que tous deux furent légitimés en 1887 par le mariage AUJARD-BRUYAS par le tribunal civil de Lyon. Le père était décédé à Fleurieux-sur-l’Arbresle, Rhône, en 1879, soit huit ans auparavant... mais les deux enfants naquirent bien DE SON VIVANT à Genève, ce qui, d'un point de vue juridique, est imparable. Reste à connaître le fonctionnement du droit civil suisse à Genève, à savoir si la présence du père-époux est obligatoire lors de la naissance des enfants ou si l'acte de mariage à défaut d'un livret de famille doit obligatoirement être présenté par la mère en l'absence du père pour faire valoir le nom du père à la descendance et peut-être qu'elle ne l'avait pas... Bref, le problème a été juridiquement résolu en France en 1887, tardivement certes, alors que les enfants étaient majeurs et sans doute à leur initiative, et il n'y a donc plus lieu d'y revenir.
Suite des débats !
Daniel CAHEN
Albi, Tarn, France
En légère contradiction avec mon précédent courrier, j'ai trouvé la naissance à Paris en 1854 d'un certain Eugène Frédéric AUJARD, soit dix ans après le mariage d'Etienne AUJARD avec Marie BRUYAS en 1843 à Caluire-et-Cuire (Rhône). Cette naissance a été suivie de Jean Antoine Etienne AUJARD dans le premier arrondissement de Lyon, en 1858, né sous le nom du père. Jean Antoine devait mourir de la tuberculose à Plainpalais, près de Genève, en 1879, à vingt ans... Les époux AUJARD ont dû faire bien des déplacements entre Lyon et Genève pour rendre visite à leur fils tuberculeux, et entre temps il y eut les naissances, toujours à Genève, de Louise Marie Elisabeth en 1864 et de Louis Jean Marie Antoine en 1865, comme déjà dit, né sous le nom de leur mère, le mariage n'ayant pu être prouvé à l'Etat Civil genevoix au moment de ces deux dernières naissances.
Je rappelle que Louise Marie Elisabeth Joséphine AUJARD a été l'éphémère épouse d'Alfred Pierre LEROUX, décédé à Grasse (Alpes Maritimes) en 1904, lui aussi de la tuberculose. Alfred Pierre était le petit-fils de Pierre Henri LEROUX, philosophe et militant politique bien connu entre 1845, année où il fonda le phalanstère de Boussac (Creuse), et 1871, année de sa mort au lendemain de la Commune de Paris, après une période d'exile à Jersey (îles anglo-normandes), en France et en Suisse suite à sa proscription par le coup d'Etat napoléonien du 2 décembre 1851 à Paris.
Daniel CAHEN
Albi, Tarn, France
Je rappelle que Louise Marie Elisabeth Joséphine AUJARD a été l'éphémère épouse d'Alfred Pierre LEROUX, décédé à Grasse (Alpes Maritimes) en 1904, lui aussi de la tuberculose. Alfred Pierre était le petit-fils de Pierre Henri LEROUX, philosophe et militant politique bien connu entre 1845, année où il fonda le phalanstère de Boussac (Creuse), et 1871, année de sa mort au lendemain de la Commune de Paris, après une période d'exile à Jersey (îles anglo-normandes), en France et en Suisse suite à sa proscription par le coup d'Etat napoléonien du 2 décembre 1851 à Paris.
Daniel CAHEN
Albi, Tarn, France