Léon Humbert, croix de guerre 1914-1918, chevalier de la Légion d\'honneur et maire de Dombasle de 1929 à 1945, un ouvrage consacré à sa ville natale est à la fois un rappel du passé nécessaire et un facteur de cohésion sociale pour tous les lecteurs des générations successives. Cette « petite histoire », qui ne servira peut-être pas à « la grande », est, en effet, indispensable pour « mesurer l\'évolution du village ». Aussi n\'est-il pas indifférent de connaître la géographie physique de la commune (situation et superficie, relief et données géologiques, routes et voies d\'eau au fil du temps, lieux-dits Belle Vue, à Gâte Faulx, aux Champs boîteux, aux Prés fiers...), ainsi que l\'agriculture et l\'industrie d\'hier et d\'aujourd\'hui ; sans oublier les mouvements de population, de 1710 (182 habitants) jusqu\'au recensement de 1962 (9 371), avec la progression suivante : 989 personnes en 1789, 1 105 en 1822, 1 531 en 1871 et 8 000 en 1936...
Naturellement, l\'histoire « politique et anecdotique » de Dombasle est longuement évoquée, depuis la période gallo-romaine (les Trévires, les Médiomatriques et les Leuques sous la domination romaine) jusqu\'à l\'avènement de la voie ferrée et des concessions particulières pour les salines (1853), en passant par la féodalité (Thierry de Dombasle dès le XIe siècle), l\'apogée de l\'indépendance lorraine (1508-1624), la période de ruines et d\'occupation (1624-1697, importance du village vers 1650) et le relèvement (Léopold), avant la Révolution (les esprits sont calmes à Dombasle et la municipalité traite les affaires courantes), le Directoire, le Consulat, l\'Empire... La même attention et le même souci du détail sont portés à l\'étude des institutions civiles (la seigneurie et la communauté rurale), à la communauté paroissiale (usages particuliers à certaines fêtes et liste des curés de 1500 à 1953) et à la vie intellectuelle et culturelle : l\'instruction était développée à Dombasle bien avant la Révolution.
© Micberth
Nous suivre