Sierk (Histoire des seigneurs et comtes de)

Au XIXe siècle et au début du XXe, des historiens, des érudits locaux et des amateurs éclairés se sont livrés, dans les services d'archives et sur le terrain, à des enquêtes longues et opiniâtres. Ce sont des rééditions de ces ouvrages sur l'histoire des villes et des villages que nous vous proposons aujourd'hui.

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Description du produit

Dans cet ouvrage consacré à « l'illustre et ancienne famille de Sierk », ainsi qu'à la ville du même nom et à ses dépendances, qui appartinrent (en partie) à cette puissante maison à différentes époques, l'auteur évoque le destin hors du commun de cette véritable dynastie seigneuriale dont les membres connus furent les châtelains dès le XIe siècle, de Sierk précisément, qui était l'une des résidences favorites des ducs de Lorraine, « admirablement située devant le panorama du Stromberg, place stratégique dominant la Moselle. Possesseurs en tant que gouverneurs du château et de la ville d'une « maison à eux dévolue en fief par les ducs » (1104), les seigneurs de Sierk luttèrent maintes fois, les armes à la main, au côté de leur suzerain : Arnold III, par exemple, se battit avec le duc Ferri contre l'évêque de Metz (1277) et son domaine, à sa mort, s'étendait sur le village de Mandern, chef-lieu de sa seigneurie, sur Valdenges et Sigendorf, Berstorf et Rudelingen et sur la maison du château de Sierk, bénéficiant par ailleurs de droits et redevances divers. Quelques décennies plus tard, l'héritage laissé par Ferri (1318) montre que les possessions de la famille se sont singulièrement accrues, avec la vallée d'Apach et dépendances, Frechingen, Weckringen, Houdensirck, Metrich, Montenach, les droits sur la terre de l'abbaye de Rettel, le four devant le château de Sierk et de nombreux villages...
Toutefois, la période qui vit l'apothéose de la famille de Sierk fut le XVe siècle : en effet, en 1419, la famille reprend la montagne située au-dessus de Mandern - où elle possède une résidence (la Nouvelle Sierk) qui a été fortifiée - avec l'autorisation accordée par le duc Charles de Lorraine de « tenir château », c'est-à-dire d'en faire une seigneurie. Désormais, les Sierk sont officiellement seigneurs haut-justiciers, seigneurs de Meinsberg (nom de leur nouveau château), avec tous les droits attachés aux seigneuries, ce qu'ils possédaient déjà dans les faits, mais pas encore en droit reconnu. D'autre part, Jacques de Sierk, le fils d'Arnold le vieux (Arnold VI) entre alors en compétition pour le très important archevêché de Trèves (en 1430), mais il n'obtiendra le siège épiscopal qu'en 1439. Il deviendra aussi le conseiller de l'empereur (d'Allemagne) et sera chargé des missions les plus délicates. À sa mort (en 1456), on constate qu'il a tout fait pour perpétuer le nom, ou au moins, le souvenir de sa famille ; son frère Philippe qui était son héritier, avait eu, d'une concubine, des enfants qui portèrent le nom de Sierk, mais constituèrent une ligne bâtarde, dont Angélique de Sierk, qui mourut vers 1581, fut la dernière à porter l'illustre nom. © Micberth

  • Pays : France
  • Région : Lorraine
  • Département : Moselle
  • Numéro INSEE : 57650
  • Auteur : J. Florange
  • Numéro ISBN ou EAN : 2-84373-235-2
  • Nombre de pages : 266
  • Date d'édition : 2002

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