
Thierry Sabot, rédacteur du site Histoire-Généalogie, nous propose cette semaine un extrait du Journal de Pierre Taisan de l’Estoile (1546-1611), bourgeois parisien dont la famille était originaire de l’Orléanais.
Le mardi 28e, jour des Innocents [28 décembre 1610], mon petit Claude, par un grand inconvénient, fut brûlé dans la garde-robe de ma chambre, où, regardant dans un coffre avec une chandelle allumée qu’il tenait en sa main, le feu se prit à sa fraise, qui fut toute brûlée, puis au col, aux oreilles, au menton, et [dé]jà allait gagnant le visage et les yeux : qui était pour l’achever de consommer et perdre à jamais, n’eût été que Dieu, le conduisant comme par la main, lui donna l’adresse, tout petit qu’il était, de déverrouiller la porte de la garde-robe où il s’était enfermé, et où nous entrâmes tout à point pour le secourir, mais non sitôt [pas avant] qu’il ne brûlât pour le moins demi quart d’heure, avant que pouvoir éteindre le feu…
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