On nous ommunique :
« LES GRANDES PANDÉMIES DE L’HISTOIRE »
Jeudi 26 janvier 2023 à 15 h
Les pandémies sont des épidémies qui frappent une grande partie de la population avec une forte mortalité sur au moins deux continents. Elles font partie de l’histoire de l’humanité, au moins depuis l’Antiquité, bien qu’alors mal identifiées.
Elles sont dues à des bactéries, des virus ou des parasites, et se transmettent par contamination interhumaine (cutanée, respiratoire ou vénérienne) ou par des vecteurs animaux (puce du rat ou moustiques).
Les principales pandémies ont été bactériennes : la peste, le choléra, la lèpre, la tuberculose. Mais aussi virales : la variole, la rougeole, la grippe espagnole, la Covid-19, due au coronavirus, dernière pandémie recensée.
Des pandémies sont transmises par les moustiques, le paludisme (parasitose) et la fièvre jaune (virale), d’autres sont à transmission vénérienne : la syphilis, le syndrome d’immunodépression acquise (SIDA).
L’origine géographique des pandémies est surtout asiatique, notamment la Chine, ou africaine.
Les moyens de lutte ont peu varié depuis des siècles : quarantaine, confinement, restrictions de circulation, exclusion des malades, gestes barrière ; les progrès ont été les mesures d’hygiène, les antibiotiques (pour les bactéries) et les vaccinations.
Les conséquences des pandémies ont été souvent catastrophiques : la peste noire de 1348 a tué plus du tiers des Européens et des Chinois ; la variole et la rougeole près de 90 % des amérindiens au XVIe siècle. Elles ont contribué à la destruction de civilisations (l’Amérique précolombienne) et d’empires (tel l’Empire Romain). Elles ont aussi modifié les généalogies en anéantissant des lignages.
Des pandémies à venir sont quasi-certaines, en rapport avec des germes émergents, des modifications écologiques et le réchauffement climatique. Dans ce contexte, la pandémie de Covid-19 n’est pas la pire de l’histoire de l’homme.
Docteur Jean VITAUX – Correspondant de l’Institut.
Conférence suivie d’une séance de dédicace.
Conférences en partenariat avec les archives de Paris
Lieu : archives de Paris – Porte des Lilas – 18 boulevard Sérurier 75019 Paris
Dans la limite des places disponibles (105 places)
Ouverture de la salle à 14 h 30. Le port du masque conseillé.
6 commentaires
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29/01/2023
comme je regrette de n’avoir pu assister à la conference sur les pandemies. J’ ai lu trop tard votre blog. Annie Vallivero
27/01/2023
je serai absente de Paris, dommage!
je rejoins les demandes de mise en ligne sur internet .
merci
26/01/2023
Bonjour, Comme François, je regrette de ne pouvoir assister à cette conférence. J’espère qu’elle pourra être disponible sur le net pour les membres de GENEANET. Merci d’avance.
25/01/2023
Bonjour
Tout le monde n’a pas la chance (ou la malchance) d’habiter Paris. Pourquoi ne pas mettre ces conférences en ligne afin que tout le monde puisse en profiter?
25/01/2023
Super intéressant
25/01/2023
Bonjour. Également la grippe états-unienne, dite espagnole ; est apparue d’abord au Kansas où elle a contaminé de jeunes soldats américains, réunis trois mois dans des camps de formation militaire, à raison de 50 000 à 70 000 individus, avant de traverser le pays et de prendre la mer pour l’Europe». Baptisée grippe espagnole parce que l’Espagne, non concernée par le secret militaire, fut la première à la mentionner publiquement, fut dévastatrice, touchant quasiment tout le globe.
Concernant la Peste noire, sa propagation aurait eu lieu du fait d’un homme, le pape Grégoire IX, qui assimilait les chats aux femmes savantes (herboristes et propres), mais vues comme des sorcières par la religion. Le fait d’en avoir fait exterminer beaucoup en Europe, aurait propagé la peste noire, car les chats ne chassaient plus les rats, dont les puces présentes dans leur fourrure avaient la peste.