
Depuis son lancement en début d’année, notre service Geneanet ADN a déjà permis à de nombreux utilisateurs de faire de belles découvertes et de progresser dans leur généalogie. Aujourd’hui nous recueillons le témoignage de Renaud, qui a pu progresser sur sa branche sicilienne grâce à une correspondance ADN inattendue.
Je m’appelle Renaud et j’ai débuté la généalogie il y a une quinzaine d’années alors que j’étais à la recherche d’un emploi. Comme la plupart des amateurs de cette pratique, j’ai commencé mon arbre au format papier, me rendait physiquement aux archives départementales et/ou écrivait aux mairies pour obtenir des actes d’état civil. Par la suite je me suis adapté aux évolutions technologiques tant avec les logiciels qu’avec les sites Internet spécialisés comme Geneanet, qui existait déjà depuis plusieurs années, ou les archives en ligne qui faisaient peu à peu leur apparition.

Quand la généalogie génétique a commencé à se démocratiser, je ne m’y suis pas du tout intéressé. Par la suite, j’étais même contre l’idée d’y avoir recours notamment pour des raisons de protections des données. Pourtant ma curiosité a fini par germer et, ayant la moitié de mes ancêtres en Sicile du côté maternel, au gré des différents retours sur expériences que j’ai pu consulter, j’ai fini par me laisser tenter.
Il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui la génétique récréative n’est toujours pas autorisée en France et qu’il faut donc passer par un opérateur étranger pour réaliser un test ADN. Je me suis donc tourné vers un célèbre site israélien pour ce faire. Mon but à ce moment-là était surtout de retrouver des correspondances du côté italien, notamment des éventuels cousinages lointains avec des italo-américains, de nombreux Siciliens parmi mes collatéraux ayant tenté leur chance outre-atlantique.
J’ai donc réalisé un test autosomal (le seul proposé par le site en question) dont j’ai aussitôt importé le résultat (fichier Raw data) sur le site de Geneanet. Rapidement des parentés ADN m’ont été proposées, plus d’une centaine, mais avec une fiabilité faible à modérée. Seule une parenté potentielle avait une fiabilité élevée ce qui m’a étonné car je ne partageais que 26 centimorgans (cM) avec l’individu proposé. De plus, cette personne n’étant pas la souche de son arbre, aucune recherche d’ancêtres communs ne pouvait être faite automatiquement.
Je me suis quand même résolu à consulter son arbre car il y avait une faible piste d’ascendance commune : nous avions la Sicile et la Tunisie en commun. Sur cet arbre, je n’ai trouvé qu’un seul nom qui ressemblait à l’un de mes collatéraux siciliens (par alliance) – j’apprendrai plus tard que je l’avais mal orthographié – et malheureusement aucun ancêtre commun.
J’ai continué à creuser cette piste car l’ancêtre de cette personne qui portait ce nom est née dans un village (San Cipirello) où mon arrière-grand-père a lui-même fait ses premiers pas et parce que je n’avais pas encore bien approfondi mes recherches sur ses collatéraux. Il me fallait retrouver l’acte de mariage des parents de cette ancêtre, qui ne figurait pas sur son arbre. La recherche a néanmoins été compliquée car il était nécessaire de se tourner vers le site de FamilySearch où les sources siciliennes, bien que riches, sont assez lacunaires selon les périodes et les lieux.
La chance m’a cependant souri ! J’ai retrouvé le mariage, datant de 1883, des ancêtres de ma potentielle cousine et il était filiatif. Il m’a permis de connecter ses ancêtres aux miens et de découvrir ainsi que je suis un cousin au 5e degré avec ma cousine génétique, nos ancêtres communs étant nés il y a un peu plus de 200 ans. Je me suis donc empressé de la contacter pour lui annoncer la nouvelle qu’elle a accueillie avec joie.

Pour conclure, grâce à cet outil mis à disposition par Geneanet, ce fut une belle découverte pour moi car j’ai pu rajouter des collatéraux d’origine italienne à mon arbre et pour elle également car je lui ai permis de rajouter six ancêtres au sien. Par la suite, j’espère retrouver d’autres descendants, français ou américains, par ce biais mais aussi, pourquoi pas, mettre un nom sur les pères inconnus de mes différentes branches.
Un grand merci à Renaud pour son témoignage. Vous aussi, racontez-nous en commentaire les découvertes que vous avez faites grâce à Geneanet ADN !
Et vous, avez-vous songé à déposer votre fichier ADN sur Geneanet si vous avez déjà fait un test ?
C’est gratuit et ça ne prend que quelques minutes !
24 commentaires
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16/12/2020
super
09/12/2020
C EST SUPER
09/12/2020
merci pour ce témoignage très intéressant. J’aimerai aussi franchir le pas.
Je connais la langue italienne, si çà peut aider quelqu’un…
09/12/2020
merci pour ces renseignements
07/12/2020
bonjour
j ai trouve des ancetres d origine italienne
en 1821 a ete triouve a l hospice de nontron 24 lucius sevola arriere grand pere de ma mere
des amis italiens connaisait ce nom
et j ai trouve aussi ce nom dans les alpes
il ete vetu d une chemise rouge et un papier ou ete mentionne ce nom
etat civil a nontron 24 le 18 avril 1821 age environ d un mois
merci de me faire part de votre ressenti bien amicalement ginette.laurencon@wanadoo.fr
06/12/2020
c’est magnifique de découvrir des ancêtres plus anciens et par le biais d l’ADN correspondre avec des cousins vivants
05/12/2020
Bonjour
J’ai été très intéressé par cet article car moi aussi je pense même être bientôt à la généalogie génétique.
J’ai exactement le même parcours que Renaud et moi aussi j’ai des ancêtres nés à Sanciperllo en Sicile.
Pour l’instant mes recherches sont bloquées à cet endroit.
Bonne journée
05/12/2020
parlant italien cette remarque m’intéresse amicalement. Bernard
05/12/2020
Bien que mon nom soit JUTEAU, je tente toujours de retrouver l’origine de mes ancêtres JOUTEAU, notre nom de famille actuel ne date que de l’erreur d’inscription à l”Etat -Civil de mon Grand’Père né le 23/07/1855 à la Gaubretière 85130.
05/12/2020
Très intéressant. Merci.
05/12/2020
très bon article et très intéressant, mais quelle est la démarche et le cout pour faire effectuer un test ADN
05/12/2020
j’avoue que je reste perplexe et je ne me retrouve pas dans tout ça ! bien entendu je ne met personne
en cause ni leur compétence ni leur savoir mais faudrait il encore comprendre et savoir comment ça marche ! merci de me l’expliquer merci
05/12/2020
généanet n’arrête pas le progrés.bravo.
05/12/2020
J’ai déposé mon test ADN sur geneanet mais j’avoue que ce monsieur a eu bien de la chance car en ce qui me concerne j’ai des correspondances lointaines et de nombreuses sans arbre. Je pense que nous sommes qu’au début des dépôts d’ADN sur le site et que ce qui est arrivé pour ce monsieur est tres encourageant
05/12/2020
bonjour , on me demande de télècharger mon fichier ADN
mais ou & comment trouver son propre fichier ADN ! merci
Réponse de Geneanet : via le site sur lequel vous avez fait un test, voyez nos “Questions fréquentes” svp
05/12/2020
qu’elle change ! ! ! mon problème actuel est FamilySearch qui ne veut plus de moi ! !
05/12/2020
je suis comme Renaud tentée de faire ce test ADN mais je n’arrive pas à franchir le pas
En tout cas merci Renaud pour ton témoignage
05/12/2020
pas difficile de trouver des cousins partout for éloignés mais quand on les contacte, aucune réponse….alors il n’y a pas vraiment de partage
05/12/2020
Bonjour Renaud, J’aurais aimer savoir les démarches pour trouver de la famille Italienne.
car j’ai 2 branches familiale et je ne sais pas et ne connais pas l’Italien et les démarche à suivre en Italie.
Merci à vous pour votre aide
Bien Cordialement
David GIRARD
05/12/2020
Trop compliqué pour moi on devrait avoir les archives étrangère en ligne pour moi je recherche sur l’Italie j’ai écris deux fois là-bas mais ils savent pas répondre mais je suis très contente de geneanet je trouve beaucoup de chose merci beaucoup
05/12/2020
Je vous félicite et profiter de votre nouvelle famille.
J espère que sa va m arrivé, j’ai déjà retrouvé 9 cousinades paternelle avec des 32cm paternelle biologique
05/12/2020
Ce nouveau service est super hélas moi je ne suis pas arrivée à faire le transfert à généanet alors que j’en meurs d’envie. je ne désespère pas d’y arriver.
05/12/2020
C’est super pour Renaud, pour ma part je suis un peu hésitant car Guadeloupéen de couleur ,je ne suis pas certain que des cousins peu informé sur l’histoire des Antilles Françaises acceptent facilement que je sois malgré la preuve de mon lignage, descendant direct de Thomas BEAUGENDRE dont j’ignore jusqu’à ce jour l’origine Métropolitaine ; Cela dit j’ai été reçu à bras ouverts et avec beaucoup d’émotion par les parents de Ludovic GUINGUAY de BEAUGENDRE, je ne crois pas parce que ma grand-mère s’appelait Elisabeth de LAGARDE ,mais de manière très sincère. En espérant que d’autres profitent encore de Geneanet Adn !!!
05/12/2020
Pour ma part, ce n’est pas tant des découvertes que des confirmations. Elles concernent principalement les primo-arrivants réunionnais (ou, plus exactement, bourbonnais).
Du côté de ma grand-mère, j’ai pu confirmer que mon arrière-arrière-grand-mère, Marie Aurélie Gauvin est bien la fille de Marie Anne Malard de Guidel [Morbihan], épouse du Jean Baptiste Gauvin, premier Gauvin de l’île, natif de Bécherel [Ille-et-Vilaine]. Il se trouve que l’une de mes correspondances génétiques a des ancêtres Le Gargam de Guidel qui sont clairement apparentés à Charlotte Le Gargam, décédée en 1660, arrière-arrière-grand-mère de Marie Anne et, donc, mon 10AGM (une ascendante de 12e génération !).
Du côté de mon grand-père…
– J’ai pu trouvé confirmation de mon lien de parenté avec Guillaume Élie Le Breton (Lebreton) natif de Locminé [Morbihan], ancêtre des Lebreton réunionnais et de Marie Ernestine Lebreton, mon 3AGM, grâce à une correspondance génétique qui descend, comme moi, de Guillaume et d’Olive Bernard, parents de mon 11AGM, née en 1606 à Guégon [Morbihan] et épouse de Jacques Le Breton (qui, en fait, semble lui aussi apparenté à ma correspondance)… A noter que l’une des ancêtres de Marie Anne Malard, Jeanne Perrotin, pourrait bien être native de Guégon et être apparenté à des Danet du coin !
– Autre confirmation, normande celle-ci, avec mon 6AGP, Antoine François Daniel Arondel Desvaux d’Avranches [Manche], époux de la Créole Marie Anne Fontaine et père de Marie Anne Antoinette, épouse de Joseph Gabriel Montvert Lebreton, grand-père paternel de Marie Ernestine. Mon 6AGP et une correspondance génétique ont pour ancêtres communs Pierre Lecourt et Magdelaine Arondel (celle-ci, originaire de Les Chambres [Manche], est la grand-mère maternelle de la grand-mère maternelle de mon 6AGP). Pierre et Magdelaine se sont mariés à Rennes en 1665. A noter que le père de mon 6AGP et son grand-père maternel descendent, respectivement, de Jean Arondel et de sa sœur Roberte, originaires de Subigny, commune limitrophe de Les Chambres… En fait, Jean, Roberte et Magdelaine sont très certainement apparentés !
– Autres confirmations du nord de la France avec mon 9AGM et 10AGM (x2), Marguerite Compiègne d’Hesdin-l’Abbé [Pas-de-Calais]. Une correspondance génétique galloise descend de Jacques (de) Compiègne, l’arrière-grand-père de Marguerite, et de Jeanne Sueur, sa première épouse. Une autre correspondance génétique, française celle-ci, semble bien descendre des parents ou grand-parents de Jacqueline Jougleux, seconde épouse de Jacques, le mariage Compiègne/Jougleux datant de 1584.
– Une autre confirmation qui me tient particulièrement à cœur car elle concerne Antoine Cadet de Sézanne [Marne] (où on l’a baptisé le 1er janvier 1645), ancêtre de mon grand-père, Marius Cadet. Antoine est mon 7AGP, 8AGP, 9AGP (x2) et 10AGP. Grâce à mes recherches généalogiques, et malgré l’absence d’actes de baptême pour les parents d’Antoine, Jacques et Jacquette Camusat, j’ai pu identifier les grand-parents paternels et maternels d’Antoine, Benjamin Cadet de Sézanne et Anne Dare de Troyes [Aube], d’un côté, Hubert Camusat et Olive Collard de Sézanne, de l’autre. Ma correspondance génétique a pour ancêtres paternels Nicolas Dare, ancien échevin et mémorialiste de Troyes (mémoires trouvées sur Gallica et évoquant son neveu Benjamin Cadet), et son épouse Jeanne Vireloup, couple dont les frères et sœurs, Guillaume Dare (mon 10AGP, etc.) et Bonaventure Vireloup (mon 10AGM, etc.) sont les parents d’Anne, baptisée à Troyes en 1579. Cerise sur le gâteau, j’ai pu déterminé que Nicole Bellier, épouse de Guyot Dare, grand-mère paternelle de Guillaume, fille du marchand troyen Guillaume Bellier et de Gillette de Pleurre (hoir Musnier et nièce de Jean Lesguisé, évêque de Troyes et fidèle de Charles VII) est très certainement la petite-fille de Guillaume Bellier (ancien bailli de Troyes et fidèle, lui aussi, de Charles VII) et de son épouse Anne de Maillé, cette dernière étant l’une de mes rares ‘ouvertures’ généalogiques sur la noblesse… cool !
– Une autre confirmation probable concerne mon 9AGP Victor Riverain, natif de Véretz [Indre-et-Loire] et époux de la Créole Marguerite Dalleau, pirate arrivé à Bourbon en 1695 sur le Fancy, vaisseau du fameux flibustier anglais Henry Every. Fils d’un autre Victor, chirurgien celui-ci, et d’Hélène Guignon, qui se sont mariés en 1651 à Tours, il est petit-fils d’Anne Gober et Jacques Riverain, chirurgien ordinaire du roi et maître chirurgien de Touraine (comme indiqué dans l’acte de mariage de Victor père). Il se trouve que Jacques, qui s’est remarié avec Françoise Caude, a eu un fils nommé lui aussi Jacques, enfant né en 1634 à Véretz… Il se pourrait que ce second Jacques soit l’ancêtre de l’une de mes correspondances génétiques qui a dans son arbre un Jacques Riverain (ou Riverin) ayant épousé une Urbane Jarossay… sur un arbre, j’ai vu que celle-ci serait née le 15 octobre 1634 à Saint-Paterne-Racan [Indre-et-Loire]… Saint-Paterne-Racan se trouve à 30km au nord-ouest de Tours, Véretz à 11,5km à l’ouest de Tours… Une distance raisonnable, je pense, surtout qu’au moins un des enfants Riverain/Jarossay s’est marié à Tours…
Ce que montrent bien mes exemples, c’est qu’avec un arbre conséquent pour chaque côté d’une correspondance, on peut retrouver des ancêtres communs relativement lointains (le XVIe siècle, tout de même !), l’endogamie aidant un peu, tout de même… bien que les exemples Riverain et Gauvin démontrent que ce n’est pas indispensable !