Pour les soixante ans de la commémoration de ce triste événement, Geneanet souhaite rendre un hommage à toutes les victimes de cette terrible catastrophe.
Nous souhaitons tout d’abord relayer l’appel de l’association de M. Roger Phelut et de l’association des Amis de Malpasset, qui recherche les sauveteurs appelés sur les lieux après la catastrophe pour retrouver les victimes et nettoyer la ville.
M. Phelut, qui en faisait partie, souhaiterait avoir le bonheur de retrouver quelques compagnons, c’est pourquoi nous mobilisons aujourd’hui toute la communauté des généanautes : si vous avez des informations sur des personnes mentionnées dans la liste ci-dessous, n’hésitez pas à contacter monsieur Phelut ([email protected]) ou madame Mercier ([email protected]).
– P. Berthier (dit “L’As du Kart“), ville d’origine -> Colombes (Hauts-de-Seine)
– A. Dalbourg (dit “Le Taciturne“), ville d’origine -> Glorieux-Verdun (Meuse)
– J.-P. Dalliat (dit “Le Rugbyman“), ville d’origine -> Pomport (Dordogne)
– J. Duval (dit “Le Capitaine“), ville d’origine -> Angoulême (Charente)
– A. Ducth (dit “Tartarin“), ville d’origine -> Orain-l’Abbaye (Loire-Atlantique)
– A. Gallot (dit “Le Solitaire“), ville d’origine -> Brigue (Orne)
– M. Guichard (dit “Le Blagueur“), ville d’origine -> Montélimar (Drôme)
– A. Marc (dit “Le Contrariant“), ville d’origine -> Viroflay (Yvelines)
– G. Morat (dit “L’Albinos“), ville d’origine -> Baixas (Pyrénées-Orientales)
– D. Mordacq (dit “Le Rescapé“), ville d’origine -> Hazebrouck (Nord)
– J. Morvan (dit “Walt Disney“), ville d’origine -> Rennes (Ille-et-Vilaine)
– H. Navelier (dit “Le Ch’ti“), ville d’origine -> Vieux-Reng (Nord)
– R. Paillas (dit “Le Studieux“), ville d’origine -> Grenoble (Isère)
– R. Phelut (dit “Le Mécontent“), ville d’origine -> Lyon (Rhône)
– G. Pouillès (dit “Le Tranquille“), ville d’origine -> Alzonne (Aude)
– J. Ramires (dit “Le Picasso“), dernière ville d’origine -> Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine)
– P. Reville (dit “Le Chasseur“), ville d’origine -> Nieul-les-Saintes (Charente-Maritime)
– B. Richeux (dit “Le Comique“), ville d’origine -> Saint-Père-Marc-en-Poulet (Ille-et-Vilaine)
– B. Rivaloro (dit “Le Grincheux“), ville d’origine -> Tourves (Var)
– G. Sarda (dit “Le Long“), ville d’origine -> Lyon (Rhône)
– P. Sebert (dit “Le Viking“), ville d’origine -> Saonnet-Litry (Calvados)
– J. Staat (dit “M. Kronenbourg“), ville d’origine -> Mulhouse (Haut-Rhin)
– C. Tilhos (dit “Le Chasseur“), dernière ville d’origine -> Luxey (Landes)
– . J. Le Rumigo (dit “L’Acrobate“), dernière ville d’origine -> Kerlevenez-Languidic (Morbihan)
– “L’Athlète“…
Concernant le devoir de mémoire et notre désir de commémoration, Geneanet souhaite de son côté publier une liste des victimes complète et détaillée (nom, prénom, date et lieu de naissance des personnes et les liens familiaux entre elles – parents, enfants, etc) via une page dédiée qui sera créée pour l’occasion dans la rubrique “Les grands moments de l’Histoire”.
Une liste partielle et incomplète est déjà accessible sur la page Geneawiki consacrée à Malpasset, il s’agit simplement de la compléter.
Pour cela, l’association de généalogie cgenea83 (Cercle Généalogique 83), basée à Saint-Raphaël et que nous remercions vivement pour son accueil, est prête à effectuer des recherches aux archives départementales pour établir cette liste, et à photographier les sépultures et le monument consacré aux victimes. Toute aide sera évidemment très appréciée. N’hésitez pas à vous rapprocher d’eux en écrivant à [email protected]
> Des questions, besoin d’aide ? Voyez notre fil de discussion dans notre forum dédié
48 commentaires
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13/11/2020
Que c’est triste .
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Découvrir l'abonnement premium17/11/2019
1959 j’avais 14ans et je me rappelle. Nous l’avions appris par la radio (pas de télé ou autre à cette époque) A ce moment je n’ai surement pas mesuré l’ampleur de la catastrophe. Mais chaque fois qu’au cours de mes voyages je suis passé dans la région j’y ai repensé. Rien que de lire le message ci dessus j’en ai la chair de poule! Bravo à ce que vous voulez faire pour ne pas oublier!
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Découvrir l'abonnement premium24/10/2019
J’étais soldat depuis un mois au camp Gallieni.
Ce soir-là je me rendis au foyer pour une séance de cinéma. A mon retour, au moment de rejoindre mon baraquement, plus de lumière. Nous sommes restés dehors, nous entendions un grondement, un mini tremblement de terre…Nous apprîmes la rupture du barrage, les eaux furieuses avaient atteint la ville de Fréjus. Au loin nous entendions des cris, des appels au secours, c’était effrayant ! Une compagnie rentrait d’une manœuvre de nuit dans la vallée du Reyran, il en a fallu de peu qu’elle soit emportée par les eaux boueuses déferlant vers la mer.Les hommes étant équipés, ils partirent immédiatement sur Fréjus. Je fus surpris d’apprendre qu’il n’y avait plus de gens à sauver mais que leur mission, la nuit avait été de surveiller les abords de la ville empêchant tout pillage et que dès les premières lueurs du jour ils ramassaient les cadavres.
A la première heure le lendemain matin nous sommes descendus à pied, apporter notre aide. Notre section fut affectée à un pâté de maisons complètement désertées. Il nous fallait évacuer la boue des sous-sols, protéger ce qui pouvait être sauvé comme biens matériels… C’est ainsi aux abords sous un arbre couché nous avons découvert dans les branches enfoui dans la boue le corps d’un bébé… l’évoquer me fait toujours le même effroi.
Fréjus était une place militaire importante, il y avait des soldats partout, de nombreuses victimes ont été repérées par eux, amenées à l’hôpital au haut de la ville, nettoyées au jet d’eau des pompiers, la ronde d’hélicoptères était incessante. Des religieuses dévouées préparaient les corps pour l’identification, aidées de bénévoles et des militaires.
Quant à ma première journée dans cette rue dont les murs étaient marqués par le niveau d’eau atteint la veille au soir, nous avons surtout fait du nettoyage. Pour l’anecdote, nous avions un café et toutes les bouteilles se trouvant dans la cave inondée ont été rangées au sec, mais pas toutes, nos poches de treillis étaient pleines… Rentrer au camp à pied avec nos bouteilles de bières, de soda… s’entrechoquant entre elles, avait un coté spectaculaire et sinistre… Il nous avait été précisé, du fait de l’immersion, ces bouteilles étaient impropres à la consommation.
Notre compagnie la journée suivante a été affectée au cimetière. Il nous fallait aplanir le fond de la fosse commune au fur et à mesure qu’elle était creusée. Puis décharger les camions de cercueils, les porter, les descendre au fond,
attendre le passage de la famille et reboucher à la pelle… Dans ce cadre j’ai assisté à une scène très dure, un sergent-chef et sa femme accompagnaient leur cinq ou six autres enfants décédés dans la catastrophe, ils avaient emporté avec eux leurs jouets et les jetaient sur leurs cercueils rangés au fond. Très pénible, beaucoup d’entre nous pleuraient. Je cite de mémoire, il s’agit du sergent ROBERT, sa femme aurait tenu son dernier dans ses bras au dessus de sa tête le sauvant de la mort.
La troupe mise à disposition des autorités civiles a apporté un coup de main pendant tout le mois de décembre. Nous avons participé à la remise du réseau eau, gaz… à creuser des tranchées là où la situation réclamait des bras, nous étions là.
Plus tard quand nous promenant en ville, passer dans un bistrot ou au restaurant, souvent il nous était offert à boire, une tournée. Les gens de Fréjus se sont montrés reconnaissants envers la troupe si présente et si active lors de ces journées dramatiques.
Le général de Gaulle est venu à Fréjus, les soldats qui lui présentèrent les armes étaient de ma compagnie. Le Président, informé du peu de temps d’instructions reçues leur adressa un vigoureux FÉLICITATIONS !
Il signa le livre d’Or de la ville de Fréjus, a ses cotés André Léotard, maire de la ville.
« Que Fréjus Renaisse ! »
Daniel
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Découvrir l'abonnement premium23/10/2019
J’ai pris en photo dans mon village d’origine (Biol Insee 38044) la pierre tombale de deux victimes de Malpasset qui figurent dans la liste Geneawiki (lui sur son nom et son épouse sur son nom marital). Ces photos peuvent elles servir? à qui les adresser? Merci de la réponse.
Réponse de Geneanet : vous pouvez les déposer via le menu “Projets > Mes contributions > Tombes & monuments” en indiquant bien en commentaire “Victime du barrage de Malpasset”.
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Découvrir l'abonnement premium17/10/2019
Bonjour,
C’est un souvenir qui m’a marqué à jamais. Je suis allez en août 1959 au pied du barrage de Malpasset.
J’étais en vacances en camping pas loin et avec les amis de mes parents qui m’avaient emmené avec eux nous avons été voir ce barrage qui venait d’être construit.
J’en ai ramené un “souvenir”, un morceau d’écorce de chêne liège que je conserve précieusement, comme un souvenir.
J’y suis retourné deux fois dont la dernière il y a dix ans environ avec mes enfants pour leurs montrer ce que faire la puissance de l’eau.
Voilà c’est mon témoignage et cela fait parti de ma vie. Lorsque j’avais les photos de la catastrophe sur Paris Match, un paysage de désolation.
Merci de nous faire penser à tous ceux qui ont disparus.
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Découvrir l'abonnement premium16/10/2019
En réponse a Jean Paul Juliac (9.10.2019), le pilote de l’hélicoptère était un ami à mon père également gendarme le Lieutenant René Blazy nommé capitaine à titre posthume !
Il aurait laissé les commandes à son copilote qui était le mécano il me semble; pour aider une personne perchée sur un toit et essayer de la hisser à bord , il s’était mis debout à la porte et une turbulence aurait fait décroché l’ hélico et une de ses pales l’a décapité! Il avait 34 ans!
Mon père était mécanicien dans la gendarmerie avec le lieutenant Blazy qui avait le même âge
et il voulait a tout prix le prendre avec lui lors de la création de l’escadron hélico, mais mon père préférait le plancher des vaches!!!
Bravo a geneanet pour cette initiative
15/10/2019
J’avais 15 ans, je me souviens avoir appris cette catastrophe à la radio. Je suis allée dans la région une quinzaine d’années après, j’ai été sidérée par les blocs de béton encore en place, des pans de murs, des voitures, l’horreur la plus totale. Bravo pour votre action.
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Découvrir l'abonnement premium14/10/2019
J’avais 10 ans à l’époque et cette catastrophe m’a beaucoup marqué car à MARSEILLE on a fait une grande collecte de vêtements pour les habitants et je sais que ma mère avait fait un colis.
Nous n’avions pas la télévision, seulement les journaux, mais quand on parle de Malpasset aujourd’hui celà me rapelle ce qui s’est passé.
14/10/2019
Bravo pour votre action, c’est super
14/10/2019
Bonjour,
J’ai travaillé avec la fille d’un ingénieur qui travaillait sur le barrage. Ce monsieur s’appelait MOUTERDE, je ne connais pas son prénom. Il habitait à VOIRON en Isère.
13/10/2019
tres belle initiative qui honore les participants
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Découvrir l'abonnement premium13/10/2019
Très belle initiative. N’oublions jamais cette catastrophe.
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Découvrir l'abonnement premium12/10/2019
J’avais 9 ans, j’ai aidé, avec les autres membres de la famille, chez mon grand oncle, Auguste “Traverso” (le frère de ma grand mère) le célèbre photographe de Cannes (c’était 6 rue de Bône)…à développer les photos que mes cousins faisaient sur place les jours suivants…travail intense, éprouvant, terribles photos pour une petite fille chargée de mettre les photos dans les boîtes, pellicule après pellicule …Je n’ai jamais oublié ces visions d’horreur, cette désolation ! Mon petit cousin Gilles Traverso, toujours photographe à Cannes, a sûrement TOUTES ces photos qui ont été prises…et qu’on n’a, sûrement, jamais plus regardées.
12/10/2019
à cette époque je travaillais au laboratoire central des ponts et chaussées je me souviens que des fragments de roche avaient été amenés pour des analyses (pas dans le service où je travaillais) il y a peut être des archives que les associations de mémoire pourraient consulter
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Découvrir l'abonnement premium12/10/2019
Je me souviens de ce jour là, c’était un Samedi et j’étais de permanence jusqu’à 18h00 au Secrétariat de M. Jean D’ARCY Directeur de la Télévision Française, rue Cognacq Jay, Branle bas de combat pour organiser un plateau TV qui a duré toute la nuit, Vedettes et anonymes étaient invités sur le plateau et cela pour réunir des dons pour les victimes, bien sûr nous nous sommes mobilisés et le 18h00 du Samedi s’est transformé en 8h00 le dimanche matin. Toutes les heures
supplémentaires ont été versées par l’Administration sur le compte ouvert en faveur des victimes. Un grand moment de solidarité !
12/10/2019
Je ne fus ni sauveteur ni victime mais cette catastrophe m’a marqué car j’étais en colonie à Mandelieu à 8 ans parceque ma maman était malade. Nous avions entendu je crois des grondements et surtout nous avions appris la catastrophe. Quelques jours plus tard, en remontant sur Paris par le train nous avions traversé Fréjus et ce fut une vision comme Hiroshima, une immensité grise de boue avec quelques troncs d’arbres et morceaux de murs, c’était hallucinant et 60 ans après je m’en rappelle.
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Découvrir l'abonnement premium12/10/2019
j avais 10 ans quand cette catastrophe est arrivée.mon père m en a parlé. donc pour moi MALPASSET
n est pas dans l oubli
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Découvrir l'abonnement premium12/10/2019
en avril 1960 c’était la désolation des tous d’eau verdâtre ils y avait encore des recherches
j’étais au camp ROBERT
12/10/2019
J’avais 10 ans, j’habitais la Région Parisienne et je m’en souviens encore. J’y suis allé voir en 2009 parce que ma Tante et mon Oncle habitait la maison de l’entrepreneur qui avait exécuté les travaux et qui a mis fin à ses jours ainsi que son épouse à la suite de sa condamnation et mis hors de cause après sa mort. Mais une chose n’est pas dite dans les disparus car il y avait la construction de ponts de l’Autoroute et en dessous des baraquements d’ouvriers qui logeaient sous les ponts. On a jamais retrouvé l’existence de ses personnes. Pourquoi ?
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Découvrir l'abonnement premium12/10/2019
Bonjour pour le 6 eme dit d Orain l abbaye en Loire Atlantique, moi qui suis originaire de ce département,, je ne connais pas ce village. Par contre il existe un Orain en Côte d or. N y aurait il pas une erreur?
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Découvrir l'abonnement premium12/10/2019
Je me souviens que la rumeur, à l’époque, prétendait que des ouvriers du barrage avaient détournés une partie du ciment pour se construire des abris de jardin. Ils feront partie des victimes du barrage qui aurait cédé car trop “léger”.
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Découvrir l'abonnement premium12/10/2019
Faute de renseignements plus précis, les “Amis de l’Histoire de Colombes” et les archives municipales de Colombes n’ont pas retrouvé trace de P. Berthier dit “L’As du kart”
Réponse de Geneanet : merci beaucoup pour votre recherche, nous la transmettons à l’association pour information
12/10/2019
J’avais 10 ans mais je me rappelle mes parents en parlaient en écoutant les informations après leurs journée de travail tristes souvenirs
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Découvrir l'abonnement premium12/10/2019
j’avais 13 ans et j’écoutais la radio ,cette tragédie ma marquée ,à jamais ,j’y repense à chaque incident avec un barrage
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Découvrir l'abonnement premium12/10/2019
Mon frère faisait son service militaire au camp Gallieni.Ce soir là il n,est pas parti avec les autres militaires au cinéma.Ce qui l a sauvé. De nombreuses personnes ont péri dans cette salle de spectacle ce soir là.Le lendemain le corps d,armée est venu en aide pour aider les sauveteurs.Les informations de l’epoque Était diffusées sur les antennes radio. RTL avait mis en place une ligne afin d’aider les familles à retourner les personnes recherchées.Ma mère a su que son fils était vivant.Les récits, je dois dire que mon frère n’ pas beaucoup évoqué le sujet tellement l’horreur et la mort l’a marqué.
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Découvrir l'abonnement premium11/10/2019
Fréjus c’est mon enfance et puis bien sûr c’est le 2 décembre 1959,j’allais avoir 9 ans et à cette époque on croyait encore au père Noël à cet âge ,pour moi ce Noël là fut particulier ,en dehors de chez moi puisque mes parents devaient nettoyer cette boue …Quelle tristesse ,ma copine de classe Patricia n’a pas survécu ,nos voisins ,une femme et trois enfants ont disparu aussi laissant un père désespéré ,et puis la vie a continué avec toujours une référence ,avant et après .J’ai toujours eu l’impression que je n’avais pas eu d’avant ,que ce drame avait scindé ma vie .Bien sûr depuis d’autres catastrophes meurtrières sont survenues mais Fréjus fait partie de ma vie ,et rendre hommage aux victimes est un devoir de mémoire peut être comme lorsqu’on fait sa généalogie et qu’on rend hommage à nos ancêtres .Un grand élan de générosité et de solidarité s’est installé après ,j’en ai bénéficié et il n’y a qu’un mot à dire ,c’est merci .
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Découvrir l'abonnement premium10/10/2019
Il existe depuis quelques années à Fréjus une association “ACC MALPASSET” qui perpétue la mémoire des victimes de la catastrophe. Sa présidente est Mme Simone MERCIER. Email : [email protected]. Tel : 0494536234.
Réponse de Geneanet : nous les avons contactés
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Découvrir l'abonnement premium10/10/2019
Je faisais mon service militaire à cette date au camp GALLIENI.
Comme mes camarades des le lendemain matin nous avons été sur le terrain pour aider les sauveteurs. A 20 ans la tragédie marque encore plus. Il est encore difficile aujourd’hui de de décrire ce que nous avons vu.
Personnellement j’entends encore les cloches sonnées …et les chiens aboyés.
Dans l’Après midi précédent la catastrophe nous avions fait une marche en aval du barrage.
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Découvrir l'abonnement premium10/10/2019
Connaissant les lieux en vie d’experts en la matière nous imaginons par le constat des erreurs techniques faites à l’epoque Par manque d’informations et d’etudes Du terrain
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Découvrir l'abonnement premium10/10/2019
Plusieurs personnes spécialistes des barrages m’ont dit qu’à l’époque l’étude géologique préalable avait répondu aux normes en vigueur, mais était restée insuffisantes.
A l’époque, les études devaient être menées dans toute la zone jusqu’à une certaine hauteur H au-dessus de la crête du barrage.
Dans cette zone, aucun élément défavorable n’avait été repéré.
Si cette étude avait été menée jusqu’à une hauteur supérieure, on y aurait repéré la faille et la zone de roche altérée qui a cédé sous la présence d’eau.
09/10/2019
Je n’ai pas eu de personnes décédées dans ma famille mais mon père agent de police à st Raphaël a participé aux secours.Peut être je pourrais vous aider en vous donnant des renseignements j’avais 4 ans en 1959
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Découvrir l'abonnement premium09/10/2019
Des enfants ont été hébergés à l’Ecole de Plein Air “La Dominante” à La Seyne s/mer, le directeur était mon père M. HUIART je m’en souviens encore, j’avais 11 ans. Bonjour à tous.
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Découvrir l'abonnement premium09/10/2019
mon mari et moi avons vu ce désastre en 1962 que de boue et toutes ces constructions
détruites et entrainées par la pression de l’eau du barrage !
triste souvenir pensons aux familles
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Découvrir l'abonnement premium09/10/2019
nous avions acheté en 1978 une boulangerie à Fréjus plage,soit environ 7-8 kms de la catastrophe,et un ancien propriétaire nous avait raconté qu’il avait quitté le fournil dès qu’il avait su q’une vague énormé arrivait et s’était réfugié sur les hauteurs de Saint Raphael.Lorsqu’il est revenu dans la boulangerie au bout de quelques jours, la pate à pain qu’il avait pétri était collé au plafond;Plafond d’une hauteur de près de 3 métres ,ce qui donne une idée de la hauteur de la vague presque arrivée sur la plage(boulangerie à 50 m de la mer.
09/10/2019
En réponse à Anne-Marie Simon : une construction faite contre l’avis de certains experts – un cas enseigné dans les cours universitaires.
09/10/2019
Deux timbres sont édités, Marianne à la nef, un de 25 francs le 27 juillet 1959 avec une surcharges de 5 f pour les victimes, le deuxième de 0,25 sans la notion francs et sans surcharge, le 02 janvier 1960 après le passage au franc.
09/10/2019
Qui a causé cette catastrophe ? Secret défense . Non revendiquée …
09/10/2019
j me souviens tres bien de cette catastrophe puisque quatre ans plus tard je partais à frejus au service militaire et il y restait des nombreux dégats encore bien visible.
09/10/2019
Je vivais à l’époque en Algérie (Oran) et à l’école, nous avions eu l’information par nos institutrices – Pas de télévision, mais nos parents nous ont ensuite montré des photos parues dans les journaux – Je me souviens que, bien que loin de cette catastrophe, on en parlait beaucoup et cela avait marqué les esprits, la preuve je m’en souviens très bien – Les écoles avaient mis en place une collecte pour aider ce pauvre village de Fréjus il fallait de tout bien sûr – je crois que nous avions donné à l’école des jouets – peut être aussi que financièrement, les parents ont contribué – c’est très triste – bravo pour le devoir de mémoire que vous initiez –
09/10/2019
Site de la catastrophe très impressionnant, d’énormes bloces de béton hauts comme des maisons gisent à plusieurs kilomètres, d’où émergent de maigres tiges de fer à béton proportionnellement… le silence…seul le maigre et paisible ruissellement du Reyran, le chant des cigales…magnifique mais terrifiant quand on lève les yeux face à la roche…
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Découvrir l'abonnement premium09/10/2019
2 décembre, c’était le souvenir d’Austerlitz et nous étions au Mess Officier à saint Raphaël pour célébrer l’événement comme tous les ans.
Je me souviens du colonel Casanova qui avait failli se noyer en essayant de rejoindre son épouse à ,pieds qui résidait dans un immeuble au bord de la plage à Fréjus..
Moi même ayant quitté plus tôt le Mess j’étais retourne à l’EFORTOM dans mon appart au bord de vignobles. J’ouvre la fenêtre et j’entends de cris et vois une immense étendue d’eau presque aux pieds de l’immeuble. Les fermiers de cette vigne étaient réfugiés sur le toit de leur ferme. Les élèves officiers de l’école se portèrent rapidement à leur secours.
J’étais passé en voiture devant l’amphithéâtre de Fréjus quelques minutes avant la catastrophe
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Découvrir l'abonnement premium09/10/2019
J’avais dix ans et je me souviens des images et photos tragiques de l’événement. En particulier la mort atroce d’un sauveteur tué par les palles d’un hélicoptère. Bien plus tard j’ai visité le site désertique et chaotique et conserve des diapos qui était vendues dans une petite boutique placée à la sortie du site. Quid de la thèse de l’attentat développée entre autre sur Arte qui attribuait la chose au FNL?
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Découvrir l'abonnement premium09/10/2019
J’avais 16 ans à l’époque et c’est seulement ce mois de septembre 2019 que j’ai eu l’occasion de constater sur place l’énormité de ce qu’ont vécu ce jour là les habitants de Fréjus.
L’endroit est très émouvant et les fers à béton torturés qui émergent encore ici ou là montrent bien la violence de l’évènement.
La visite des arènes romaines envahies par le flot est très bien commentée par la guide sur ce sujet.
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Découvrir l'abonnement premium09/10/2019
Bonjour, j’ai vécu la catastrophe. Grace a mon père qui était costaud il m’a poussé vers la sortie de a maison. Sans lui je me serais noyée. j’avais 20ans et j’ai pensé que je ne voulais pas mourir debout sur la table de la cuisine ou l’eau montait. Nous ne savions pas d’où venais l’eau. Je l’ai goutée et elle n’était pas salée. Alors quoi?
09/10/2019
tres bonne idée rappeler cette catastrophe à notre jeunesse merci
09/10/2019
Bonjour, en 1959 , j avais 7 ans , les pompiers de la ville de chazelles s Lyon 42 étaient passés , tard le soir , au bar de ma mère, ils nous ont expliqué la catastrophe et nous ont demandé des couvertures ou vêtements, ma mère leur a donné de l argent ( billets ). Ils partaient pour aider les sinistrés.
08/10/2019
grand moment de tristesse à cet époque pour la région P A C A /Provence en 1959
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Découvrir l'abonnement premium07/10/2019
Deux victimes trouvées très longtemps après la catastrophe sont enterrées dans le cimetière du village de naissance de mes parents (Biol – cimetière de Biol le Bas). Il s’agit des époux ARCHER. J’irai prochainement prendre une photo de leur tombe. Je n’avais que 4 ans lors de la catastrophe mais cela m’avait bien ému et je voulais casser mon tonneau-tirelire pour les sinistrés. Un peu plus tard, nous avions assisté à une projection d’un docu avec l’école, toujours très présent dans ma mémoire. Vers l’âge de 15 ans, nous sommes passés en famille sur les lieux et la taille des morceaux du barrage qui avaient été baladés par l’eau m’avait particulièrement impressionné.