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Tradition béarnaise?

Nourriture, santé, conditions de vie, fêtes, traditions et coutumes... comment vivaient nos ancêtres au jour le jour ? Débattez-en dans ce forum.
cesabc1
male
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Bonjour à tous
la branche maternelle de ma famille est béarnaise. Je suis donc amené à travailler sur les archives des Pyrénées atlantiques, et j'ai découvert que le nom de famille, à la fin du 18ème siècle et au début du 19ème, se transmettait de façon apparemment aléatoire, les enfants prenant le nom du père ou de la mère (mais le choix est définitif pour tous les enfants, qui ont donc tous le même nom de famille - je n'ose pas écrire patronyme).
Est-ce une coutume béarnaise? Et le choix se fait-il selon des règles, par exemple selon le statut social, la richesse, ...?

Merci d''avance!
Cordialement,
Jean-Marc
mbicaismuller
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Bonjour

il s'agit du " Droit casalère " dont je ne suis pas une spécialiste mais il y en a un sur Geneanet jbarrere2 qui explique ici

http://www.geneanet.org/forum/?topic=448787.msg640222#msg640222

http://www.geneanet.org/forum/?topic=448266.msg637961

Cordialement
Marie Louise
Mon blog : Mes petites histoires de Marseille et de Provence
http://provenceetmoi.canalblog.com/
cesabc1
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Bonjour
un grand merci, c'est clair pour moi maintenant.
Bien cordialement,
Jean-Marc
dbassanobarat
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  La recherche pour les Pyrénées , mais aussi pour une grande partie de la Chalosse, du bas Adour dans les Landes et au Pays basque, on doit toujours tenir compte du nom des maisons beaucoup plus parlant que les noms de famille.
Le système de nomination se rattache au système d'héritage et concerne surtout les familles qui "héritaient " de la maison, l'aîné aussi bien fille que garçon. Les "héritiers " de la maison formaient la communauté villageoise que l'on appelait la communauté des "voisins"  des "bézins"en gascon (même langue que le béarnais). Le nombre de "voisins" resta fixe pendant des siècles dans les paroisses, les nombreux enfants "tombés de l'héritage", "cadets" restaient soit dans la maison comme subordonnés au couple de l'aîné, soit partaient et devenaient métayer, soldats, ou s'expatriaient loin de la Gascogne natale.
Les" voisins" au sens de membre égal et libre de la communauté villageoise (nous sommes pourtant sous le régime de la féodalité et de l'ancien régime société très compartimentée) avaient souvent le droit de sépulture dans l'église paroissiale, c'était parmi ces cadets qu'étaient recrutés les prêtres de la région,les jurats, les hommes d'armes, une sorte de" bourgeoisie" villageoise toujours liée à la "maison" d'origine.
Prêtez attention au fait que quand des "mariages doubles" ont lieu "deux frères par exemples épousant deux soeurs souvent le même jour,  presque toujours c'est un aîné qui épouse la cadette des soeurs et réciproquement la cadette épouse un aîné. C'est bon à savoir quand deux Jean (de) Labastugue fils des mêmes parents épousent deux Jeanne (de) Saubaigné, l'un des deux va aller vivre comme "gendre" dans la maison de sa femme "aînée" et on l'appellera parfois Jean de Saubaigné, parfois du nom de la maison de sa femme et parfois du nom de Jean de Labastugue dit Saubaigné
Il faut donc être très attentifs à ces détails et noter toujours la maison: pour les naissances, les mariages, les décès c'est fondamental. Regarder aussi la maison si elle est notée des parrains et marraines des baptisés cela aide et les liens que donne le prêtre entre ces parrain et marraine, c'est la plupart du temps leur lien entre eux et parfois, mais alors c'est noté, le lien avec le baptisé.
Cette structure sociale se" lit" très bien dans les BMS de la région, lisez l'article éclairant pour la Chalosse, mais c'est identique à peu de choses près en Béarn sur le site de M. Dubedout:
http://dzt-isto.chez-alice.fr/28_voisi.htm
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